Démarrage du boycott des examens et le ministère dénonce
Enseignement secondaire
Les enseignants des collèges et des lycées ont entamé hier un boycott des examens de la semaine ouverte (qui précède la semaine bloquée), s’étalant du 26 novembre au 1er décembre 2018, en application de la décision de la commission administrative sectorielle de l’enseignement secondaire.
Les enseignants des collèges et des lycées ont entamé hier un boycott des examens de la semaine ouverte (qui précède la semaine bloquée), s’étalant du 26 novembre au 1er décembre 2018, en application de la décision de la commission administrative sectorielle de l’enseignement secondaire.
Le secrétaire général-adjoint de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, Néjib Sallami a déclaré à l’agence TAP, que la décision de la commission administrative a été appliquée, avec succès, se félicitant du boycott de tous les enseignants du secondaire des examens, tout en assurant un bon déroulement des cours.
Les examens de la semaine bloquée qui auront lieu du 3 au 8 décembre 2018, seront également boycottés, et ce en application de la décision de la commission administrative et jusqu’à parvenir à un accord qui répond aux revendications des enseignants, a-t-il envisagé.
De son côté, le ministère de l’education a considéré que l’appel au boycott des examens du premier trimestre est une forme d’incitation des enseignants à ne pas respecter un devoir professionnel, conformément au statut, celui de passer les examens et de les corriger, soulignant que ce boycott peut aboutir à des retenues automatiques sur salaire et à des mesures disciplinaires.
Le ministère a également exprimé, dans un communiqué publié hier, son refus de l’appel au boycott des examens du premier trimestre, considérant que cet acte s’oppose aux principes de l’action syndicale, en perturbant le déroulement normal des cours, regrettant ses lourdes répercussions sur les élèves.
Il a sollicité, dans ce cadre, les enseignants à revenir sur cette décision en oeuvrant à faire réussir le déroulement des examens et à valoriser les efforts des élèves et du cadre éducatif.
Le ministère de l’education a, d’un autre côté, dénoncé les tentatives visant à mettre en cause l’image de l’enseignant, confirmant la relation de confiance et du respect qui réunit ce département à tous les enseignants, en raison des efforts qu’ils ne cessent de déployer.
Le ministère a exprimé, par la même occasion son souci d’améliorer les conditions sociales et du travail des enseignants, citant notamment les propositions présentées dans le cadre des négociations avec la Fédération générale de l’enseignement secondaire, précise la même source.