:« Quand cela va s'arrêter ? » :« Ce qui se passe dans mon pays est lamentable ! »

« On allait voir le match avec mes enfants, devoir vivre un spectacle aussi désagréable... Quand cela va s'arrêter ? » (Gabriel Batistuta)

« Ce qui se passe dans mon pays est lamentable, tout est sens dessus dessous. En Argentine aujourd'hui, c'est une terreur de sortir dans la rue. » (Diego Maradona)

Indignées, plusieurs figures du football argentin ont exprimé leur ras-le-bol à la suite du caillassage du car de Boca Juniors à son arrivée au stade Monumental ayant entraîné le report de la finale retour de la Copa Libertadores contre River Plate.

Les événements de la de samedi

La mairie de Buenos Aires a ordonné la fermeture du stade, qui a « excédé sa capacité de personnes autorisées ». Plus de 60.000 spectateurs étaient dans soirée le Monumental. Le paiement d'une amende, dont le montant n'a pas été spécifié, devrait permettre de le rouvrir pour le match dimanche.

Le président de Boca a «

honte »

« Ce sont quelques inadaptés comme il y en a dans tous les clubs, nous avons honte », a dit le président de Boca Juniors Daniel Angelici.

Son homologue de River Plate Rodolfo D'onofrio a demandé aux autorités de « retrouver ces quinze types, qu'ils soient emprisonnés car ce n'est pas possible que les millions de personnes en Argentine et dans le monde qui voulaient voir ce match en soient privées ».

« C'était la décision correcte », a-t-il ajouté en parlant du report, « et nous espérons que nous pourrons jouer en paix ».