CSHL - SG (0-2) Erreurs fatales aux Hammam-lifois
Stade municipal d’hammam-lif
Ciel couvert, temps pluvieux et glacial Pelouse en parfait état
Public peu nombreux
Score à la mi-temps:( 0-1)
Score final (0-2 )
Buts: Lamjed Ameur 9’; Ahmed Ammar
46’ (SG)
Joueurs avertis: Ahmed Mida 34’, Khaled Gharsallaoui 71’, Ahmed Ammar 81’(SG) Arbitre: Yosri Bouali
Formations
CSHL: Ali Guesmi, Fares Meskini, Saifeddine Kanzari, Bassem Boulaâbi (cap), Hamza Mabrouk, Moez Aboud (Kopko 73’), Amine Khaloui( Boubaker Singuaré 46’), David Massamba, Malek Jamel( Ouday Belhadj 69’), Tarek Khoudhaï,zied Ben Salem.
Entraîneur: Gérard Buscher
SG: Ali Kalaï, Akram Sassi(cap), Ahmed Ammar, Ayoub Tlili, Mourad Zahou,mosez Arkoma, Ahmed Mida, Mohamed Ali Ragoubi(alaeddine Gmache 58’),Lamjed Ameur, Khaled Gharasallaoui (Jilani Abdesselem 74’), Isaac Aboudou.
Entraîneur : Mourad Okbi
Reprise des rencontres officielles après une trêve qui s’est éternisée au détriment des mordus du sport «dit» roi dans une compétition couperet où le rachat n’est pas de mise. Autre caractéristique de cette épreuve coupe, toutes les équipes partent avec le même pied d’égalité faisant fi de l’aire de jeu, du classement voire de leur appartenance à telle ou telle division. Hammam-lifois et Gabésiens ont connu le faste et le charme de la finale mais à des degrés moindres. Les sudistes en 2015 furent à ça de remporter le pactole n’eut été le sifflet scandaleux d’un certain Emir Loucif. Les Banlieusards furent couronnés à deux reprises après l’indépendance ( 1985-2001)au détriment du CA ( aux tirs au but) et de L’ESS ( 1-0) avec ce but d’anthologie de Anis Ben Chouikha inaugurant de superbe manière le stade de Radès. C’est vous dire le rêve légitime des différents protagonistes de cette après-midi d’aller très loin dans l’épreuve en mettant un bémol ,le temps de cette confrontation, leurs soucis majeurs quant à leur classement infamant et fort préoccupant en championnat.
Un jeu décousu a été la principale caractéristique de cette première période du fait du manque de compétitivité du plus clair des joueurs nous rappelant étrangement les matches de début de saison exception faite de Khaled Gharasalloui et de Zied Ben Salem qui brillèrent de mille feux. Deux essais peu dangereux des locaux avant que Lamjed Ameur ( 9’)d’un centre tir anodin ne trompe la vigilance du gardien local ( 0-1). Auparavant, Khaled Gharsallaoui passa tranquillement en revue toute la défense Hammam-lifoise avant d’être contré in-extremis par Amine Khaloui qui dévia son tir en corner. Les Hammam-lifois réclamèrent deux pénalties sur fautes commises sur Zied Ben Salem ( 30’ et 42’). Un maître tir tendu des 30 m de Moez Aboud est difficilement contré par Ali Kalaï à la manière d’un gardien de hand-ball ( 43’). Voilà tout pour une mi-temps mièvre dans une ambiance glaciale à l’image du temps grisâtre sévissant sur la cité.
La douche écossaise
La reprise fut marquée par une douche écossaise oeuvre de Ahmed Ammar qui ,sur un service de Lamjed Ameur parvint à doubler la mise au sein d’une défense figée ( 0-2). Un second but qui eut pour effet de couper l’herbe sous les pieds des locaux pourtant revenus sur la pelouse pour refaire leur handicap. Du coup leurs tentatives furent-elles nombreuses mais un tantinet désordonnées voire manquant de conviction. L’on assista alors à un singulier ballet avec des Hammam-lifois « jetés» devant dans l’espoir de remonter la pente et des sudistes évoluant avec un bloc bas, des lignes rapprochées et procédant par des contres .Tour à tour Ben Salem, Malek , Boualaabi, Khdhaï et Ouday Belhadh tentèrent leur chance mais furent à tous les coups contrés soit par Ali Kalaï soit par la défense visiteuse.
Avec cette victoire la (Staïda) version Mourad Okbi parait sur la bonne voie pour sauver sa peau et entamer son opération ascension vers les hauteurs avec succès. Pour les Banlieusards, le problème de la concrétisation demeure le même avec pour cette sortie des lacunes apparues derrière. Car il est inconcevable voire inadmissible à ce niveau de concéder deux buts sur des balles arrêtées suite à des fautes élémentaires de marquage. Que de pain sur la planche pour Gérard Buscher!