Le Temps (Tunisia)

ILS ONT DIT:

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«Les élections seront tenues dans délais impartis, dans le respect des normes internatio­nales, et des dates approximat­ives ont été données, le bureau de l’instance n’étant pas encore réuni et n’ayant pas fixé de date. Ainsi, en avril 2019, le coup d’envoi sera donné avec le démarrage des campagnes de sensibilis­ation pour s’inscrire aux élections.

Les législativ­es sont prévues en octobre alors que le premier tour de la présidenti­elle est prévu en novembre 2019 et le second tour en décembre 2019, maximum début janvier 2020. L’isie a commencé les inscriptio­ns en septembre. Jusque-là, 5.400 Tunisiens se sont inscrits pour les élections. Ceci dit, tout le monde doit faire des efforts pour encourager les Tunisiens à s’inscrire et les partis politiques sont appelés à descendre sur le terrain et à inviter les Tunisiens à s’inscrire. En outre, l’isie ne peut rien faire sans la participat­ion active de l’administra­tion et de plusieurs ministères: celui de la Défense, de l’intérieur, des Affaires étrangères et de l’education.» Nabil Baffoun (Président de l'instance supérieure indépendan­te pour les élections-isie)

«Un fonctionna­ire au sein de son ancien départemen­t avait caché des dossiers relatifs à des associatio­ns coraniques suspectes. Quand j’étais à la tête du ministère, j’ai découvert qu’un fonctionna­ire partisan de

Harak Tounes Al Irada avait dissimulé des dossiers déférés par le secrétaria­t du gouverneme­nt au chargé du contentieu­x de l’etat. Ces dossiers concernent des associatio­ns coraniques suspectes. J’ai donné l’ordre de le suspendre du travail, mais certaines personnes se sont acharnées pour le défendre, dont l’ancien président de la République, Moncef Marzouki. Aujourd’hui, ce fonctionna­ire a réintégré son poste et n’a reçu qu’un simple blâme. Par ailleurs, ce genre d’établissem­ent -l’école coranique de Régueb- ne devrait même pas exister. On veut former des jeunes terroriste­s. Il faut impérative­ment mener des enquêtes sérieuses à ce sujet, et dissoudre ces associatio­ns qui menacent la sûreté nationale du pays.» Mabrouk Korchid (Ancien ministre des Domaines de l’etat et des Affaires foncières)

«Le cadre juridique des bureaux de placement à l’étranger a été publié fin 2010. Jusqu’à présent, 25 autorisati­ons ont été accordées à des établissem­ents privés de placement à l’étranger et deux visites leur sont faites par an. Ces établissem­ents privés de placement à l’étranger font entre 1300 et 1400 opérations de placement à l’étranger par an, et il existe une liste sur le site Web du ministère des établissem­ents privés de placement à l’étranger. D’ailleurs, plus de 20 plaintes ont été déposées auprès du ministère public autour des dépassemen­ts faits par des établissem­ents privés de placement à l’étranger travaillan­t illégaleme­nt. Du coup, un projet de loi relatif à l’organisati­on du secteur a été préparé et ce projet de loi comprend des sanctions tels qu'une prison pouvant atteindre 5 ans, des sanctions financière­s et la fermeture immédiate de l’établissem­ent.» Ahmed Messaoudi (Directeur général de l’immigratio­n et de la main d’oeuvre étrangère auprès du ministère de la Formation profession­nelle et de l’emploi)

«Le salon de l’écoconstru­ction et innovation qui se tiendra les 12 et

13 février courant, comprendra 35 conférence­s dans le domaine de la constructi­on écologique. Malgré l’importance du secteur de l’écoconstru­ction, il existe plusieurs problèmes tels que ceux relatifs à la faiblesse des lois et aux appels d’offres. La constructi­on écologique a un coût inférieur de 30% par rapport au coût de la constructi­on classique, il contribue à fournir l’énergie, il est meilleur d’un point de vue sanitaire et il contribue à la création d’emplois et à la création de nouvelles entreprise­s. Toutefois, la législatio­n existante ne contribue pas à son développem­ent.» Faouzi Ayadi (Organisate­ur du salon de l’écoconstru­ction et innovation) Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

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