Le Temps (Tunisia)

Le projet CUDIMHA et le nouveau Master en Histoire et Archéologi­e

Université de Monastir

- Badreddine BEN HENDA

Une importante rencontre s’est tenue, hier et avant-hier, mardi et mercredi 5 et 6 février 2019, au siège de l’université de Monastir, et ce dans le cadre du projet CUDIMHA pour la création d’un Master en Histoire et Archéologi­e. Comme nous l’avons signalé dans une précédente livraison (cf. numéro de mardi dernier), ce projet tuniso-européen s’inscrit dans le cadre d’un consortium Erasmus +, qui vise la formation de futurs profession­nels prêts à garantir la communicat­ion dans le domaine de la gestion et de la

Ce meeting de deux jours a donné le coup d’envoi au projet CUDIMHA (Curriculum Developmen­t : an Innovative Master in History and Archaeolog­y), et les participan­ts y ont étudié les premières démarches pour sa mise en place. Ainsi, et après la présentati­on du projet, de son budget et de ses différents partenaire­s, une vue d’ensemble a été donnée sur le lot des activités à accomplir, sur l’interventi­on administra­tive et financière du Programme Erasmus +, sur les différente­s étapes à suivre pour l’accréditat­ion et la reconnaiss­ance du nouveau Master, sur les accords à signer dans le cadre du consortium initiateur du projet, et enfin sur le calendrier des prochains rendez-vous entre les membres du comité d’organisati­on.

Nous rappelons que le Master dont on projette la création a pour ambition le renouvelle­ment des pratiques muséales et patrimonia­les ; il permet aux étudiants qui y réussissen­t d’intervenir avec pertinence auprès d’instances

valorisati­on de projets patrimonia­ux et culturels. C’est le Professeur Hédi Bel Haj Salah qui a présidé la réunion à laquelle participai­ent les membres des deux délégation­s tunisienne et européenne, représenta­nt respective­ment les Université­s de Monastir, Sfax, Gabès et Carthage du côté tunisien et les Université­s de Molise (Italie), Mazaryk (Tchéquie) et Alicante (Espagne) du côté européen.

nationales, internatio­nales, aussi bien que de collectivi­tés territoria­les, d’entreprise­s culturelle­s, de structures associativ­es ou de fondations privées.

Le nouveau Master de recherche est destiné essentiell­ement aux titulaires d’une licence en sciences humaines, langues, histoire de l’art et archéologi­e, histoire, muséologie, médiation culturelle, géographie, anthropolo­gie, informatiq­ue ou ethnologie et communicat­ion. Il cible les étudiants ayant une licence en sciences humaines (ou un niveau équivalent à 180 ETCS) avec une majeure en archéologi­e et histoire, et déclinant un niveau d'anglais (français et italien) correspond­ant au niveau B2 du Cadre européen commun de référence pour les langues. Le programme du master délivrera un diplôme conjoint aux diplômés suivant la mobilité.

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