Politicien chevronné et compagnon de route de BCE
Mohamed Ennaceur, président par intérim
Le nouveau président de la République n’est pas un inconnu sur la scène, surtout qu’il a été présent, durant toute les étapes du développement de la Tunisie, depuis le leader Habib Bourguiba, en passant par le régime de Zine El Abidine Ben Ali, pour continuer à servir le pays, après la Révolution.
Le nouveau président de la République n’est pas un inconnu sur la scène, surtout qu’il a été présent, durant toute les étapes du développement de la Tunisie, depuis le leader Habib Bourguiba, en passant par le régime de Zine El Abidine Ben Ali, pour continuer à servir le pays, après la Révolution.
Mohamed Ennaceur est un compagnon de route du défunt président Béji Caïd Essebsi et avait participé à la création du mouvement Nidaa Tounès.
Mohamed Ennaceur, diplomate et homme politique, est né le 21 mars 1934 à El Jem, Il avait été ministre des Affaires sociales à deux reprises sous le régime du président Habib Bourguiba, dans les gouvernements Nouira et Mzali.
Après la révolution de 2011, il assume à nouveau cette fonction, entre janvier et décembre 2011, au sein du gouvernement d’union nationale de Mohamed Ghannouchi puis dans celui de Béji Caïd Essebsi. En 2014, il est élu président de la nouvelle Assemblée des représentants du peuple. Après le décès de Béji Caïd Essebsi le 25 juillet 2019, il assure l’intérim de la présidence de la République.
Mohamed Ennaceur est diplômé de l’institut des hautes études de Tunis et d’un doctorat en droit social de l’université Panthéon-sorbonne. Sa thèse porte sur l’organisation internationale du travail et l’évolution du droit social en Tunisie et en Libye.
Carrière professionnelle Mohamed Ennaceur commence sa carrière comme commissaire général de l’office des travailleurs tunisiens à l’étranger, entre 1973 et 1974.
Entre 1991 et 1996, il dirige la mission permanente de la Tunisie auprès de l’office des Nations unies à Genève. À partir de 2000, il est auditeur social et consultant international. En 2005, il devient coordinateur des activités du Pacte mondial en Tunisie.
Il a fondé et dirige l’association tunisienne de droit social (depuis 1985), la Revue tunisienne de droit social, l’institut de l’audit social de Tunisie et le Festival international de musique symphonique d’el Jem. Il est aussi viceprésident de la Société internationale du droit du travail et de la sécurité sociale, président de l’institut Social Consult, membre de l’institut international de l’audit social et conseiller du Centre d’études prospectives et stratégiques de Paris.
Membre du conseil d’administration de l’unicef (1964-1963) et de l’institut de recherche des Nations unies pour le développement social (1972-1966), il est aussi coordinateur du groupe africain à l’organisation mondiale du commerce (1996-1991) et préside la Conférence mondiale de l’emploi (1976) et le bureau des Affaires sociales de la Ligue arabe (3(1983-1980.
Il a par ailleurs travaillé dans plusieurs instances spécialisées dans les droits de l’homme.
Parcours politique Mohamed Ennaceur est nommé gouverneur de Sousse le 7 septembre 1972, et occupe le poste jusqu’au 8 juin 1973. Ensuite, il est à deux reprises ministre des Affaires sociales, de 1974 à 1977 et de 1979 à 1985. À la suite de la révolution de 2011, il est nommé à nouveau ministre des Affaires sociales dans le gouvernement d’union nationale de Mohamed Ghannouchi puis dans celui de Béji Caïd Essebsi.
Le 9 février 2014, il rejoint le parti de Caïd Essebsi, Nidaa Tounes, dont il est désigné vice-président.
Le 4 décembre 2014, il est élu président de l’assemblée des représentants du peuple, après avoir recueilli 176 voix sur un ensemble de 217 voix. Il devient ainsi le premier président du parlement après l’adoption de la Constitution de 2014. Le 31 décembre, à la suite de l’investiture de Béji Caïd Essebsi en tant que président de la République, il lui succède, à titre intérimaire, à la tête de Nidaa Tounes et ce jusqu’à la tenue de d’un congrès électif et l’élection d’un nouveau président.
Le 2 mai 2017, à l’occasion de l’ouverture de la semaine de la Tunisie à Bruxelles, il appelle à un plan Marshall européen en faveur de la Tunisie qui pourrait prendre la forme d’un programme d’investissement spécifique et privilégié. Le 31 juillet, il déclare que tous les Tunisiens devraient se sentir représentés au sein du parlement. Après le décès de Béji Caïd Essebsi, et conformément aux dispositions de la constitution tunisienne de 2014, il remplace le président.