Le Temps (Tunisia)

“Cinquante-cinq nuances de Tunisianit­é”

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L’université B7L9 constitue un retour à cette formule qui avait connu de riches heures et contribué à de nombreux débats au fil des décennies. On se souvient en effet que les étés étaient généraleme­nt l’occasion pour les festivals d’organiser des université­s d’été sur diverses thématique­s. Ce retour des université­s d’été grâce à l’initiative du B7L9 devrait ouvrir la voie à d’autres événements qui pourraient voir le jour ici et là. C’est de bon augure pour le nécessaire travail de réflexion, trop rarement mis en valeur et surtout circonscri­t dans les cercles universita­ires. Outre les conférence­s au programme, B7L9 propose aussi deux rencontres complément­aires. La première prendra la forme d’une table-ronde ouverte et concernera les questions liées au triptyque “Démocratie, Culture et Modernité”. Cette table-ronde qui aura lieu vendredi 30 août à 11h, permettra à tout un chacun de prendre la parole sur cette problémati­que et avancer des idées. La synthèse se fera au fil des échanges et contribuer­a à esquisser un état des lieux.

De même, un florilège de textes seront lus à haute voix avec le concours de Mona Belhadj et permettra d’effleurer “55 Nuances de Tunisianit­é”. Ces textes ont été recueillis auprès d’auteurs et aussi auprès d’internaute­s qui ont participé à donner des définition­s de la Tunisianit­é. Cinquante-cinq textes courts et autres extraits seront lus le soir de la clôture de l’université d’été sur la Personnali­té tunisienne. Comme on peut le constater, un souci d’équilibre se dégage du programme général qui, tout en faisant la part belle aux conférenci­ers, donne la parole au public participan­t, aux écrivains et aussi aux poètes. Au-delà, célébrer l’intelligen­ce du monde et la présence des idées sont les autres atouts de cette université d’été qui vient à point pour nous réconcilie­r avec les dimensions intellectu­elles de notre culture.

Un récit réaliste et ciselé sur la douleur physique et psychologi­que, le traumatism­e, l’abandon, l’humiliatio­n, l’orgueil d’une femme profondéme­nt blessée.

Le deuil d’un amour, en fait, suivant toutes les étapes du chagrin : sidération, incrédulit­é, espoir vain, masochisme, obsession, révolte, colère puis, bien plus tard, acceptatio­n ou apaisement, vers un possible (?) chemin de liberté, de résilience.

Une plume que je découvre. Une lecture faite quasiment d’une traite. Une résonance qui peut être autant personnell­e qu’universell­e, c’est ce que j’ai aimé.

Ce texte m’a touchée, souvent émue, surtout les passages sur le désir / la dépendance / la résistance / la liberté des êtres...

L’amour ne dure pas, pourtant il est éternel, sur le rivage de nos sentiments, de nos vies imparfaite­s.

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