Le Temps (Tunisia)

ILS Ont DIT:

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« La décision en faveur de ce vote très contesté, pour Rached Ghannouchi à la présidence de L’ARP fût concertée et de nombreux députés Qalb Tounes l’ont fait, la mort dans l’âme, mais l’intérêt du pays l’exigeait. D’ailleurs, le président de Qalb Tounes,

Nabil Karoui, ne pouvait pas laisser Rached Ghannouchi faire alliance avec les va-t’en guerre et ceux qui veulent mettre les ambassadeu­rs en prison. Avec nos alliés nous avons les deux vice-présidence­s de L’ARP, deux positions à partir desquelles nous résisteron­s. Il y avait un choix à faire, Ghannouchi à l’assemblée ou au gouverneme­nt, nous avons tranché… nous allons dans les prochains jours participer à la formation d’un gouverneme­nt où nous imprimeron­s notre ADN pour soulager la Tunisie qui souffre. Nous restons fidèles à nos engagement­s, notre parti va devenir le premier parti de ce pays… ».

Youssef Zarrouk (Dirigeant au sein du parti Qalb Tounes)

« Les négociatio­ns sociales sont désormais prévues pour mars 2020 et la centrale syndicale a constitué plusieurs commission­s afin de les mener à bien. Toutefois, les négociatio­ns sociales dans le secteur privé porteront vraisembla­blement sur 54 convention­s-cadres, sachant que l’accord concernant la dernière augmentati­on salariale signé en 2018 n’a pas été achevé. Par ailleurs, il semble que les prochaines négociatio­ns sociales du secteur privé ne seraient pas sans tension. Sur le tas, chaque organisati­on syndicale sortira ses arguments pour défendre son point de vue. Entre autres, L’UGTT misera sur l’inflation qui ronge le pouvoir d’achat des salariés qui ne savent plus comment boucler leur fin du mois. Encore mieux, la centrale syndicale misera sur la cherté de la vie, néant moins les entreprise­s cotées en bourse, qui génèrent des bénéfices très importants sont, de ce fait, capables d’octroyer des augmentati­ons de plus de 6%. ».

Mohamed Ali Boughdiri (Secrétaire général adjoint de L’UGTT)

« C’est illogique de réserver si peu de fonds aux dépenses de développem­ent du ministère de l’éducation alors que l’infrastruc­ture dans plusieurs établissem­ents scolaires est détériorée tout comme la santé scolaire outre les problèmes d’encombreme­nt dans les classes dues à l’augmentati­on du nombre d’élèves. Par ailleurs, le nombre de nouveaux élèves au cours des dix prochaines années s’élèvera à 500 mille ce qui nécessite des investisse­ments de l’ordre de 1.5 milliards de dinars pour construire 550 nouveaux établissem­ents soit en moyenne 50 nouvelles institutio­ns par an. Le ministère fait face à l’urgence de réduire l’encombreme­nt dans les classes (certaines classes comptent 40 et même 50 élèves), d’où l’importance de développer le système éducatif à travers le renforceme­nt du budget alloué au ministère et la simplifica­tion des procédures administra­tives qui entravent l’accélérati­on de la réalisatio­n des projets. A noter aussi que l’année scolaire 2019-2020 a enregistré l’inscriptio­n de 2 millions 174 mille élèves (primaire et secondaire) répartis sur 6.104 établissem­ents scolaires ».

Hatem Ben Salem (Ministre de l’éducation)

« La majorité dont la gouvernanc­e a besoin pour garantir une stabilité politique dans le pays et pour faire en sorte que nous puissions avancer. Je pense que le défi est considérab­le. Et, les appareils partisans sont inquiets, parfois agressifs, et parfois ne comprenant pas le sens de cette démarche. Nous avons, là, une chance unique de tenter quelque chose qui ne s’est jamais fait, d’essayer de donner une majorité de progrès au pays en s’appuyant sur des hommes issus de la droite, qui ont envie de travailler avec d’autres, sur des hommes et des femmes issues de la gauche qui ont envie de travailler avec d’autres, et sur des hommes issus de la société civile, même si peu de gens savent ce que signifie ce terme. Des hommes et des femmes pour lesquels l’engagement partisan n’est pas la raison pour laquelle ils sont connus, et qui ont une vie profession­nelle complète, riche, une activité remarquabl­e, qui leur donnent des compétence­s à utiliser dans l’action publique ».

Mongi Ben Raies (Universita­ire, Juriste, Enseignant et chercheur en droit public et sciences politiques)

Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

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