Le Groupe Emirates annonce un chiffre d'affaires semestriel de 14,5 milliards de dollars
Le Groupe Emirates a publié hier ses résultats financiers relatifs au premier semestre de l'exercice 2019-20, soit du 1er avril au 30 septembre 2019.
Il en ressort que le chiffre d'affaires consolidé du premier semestre s'établit à 14,5 milliards de dollars, en retrait de 2% par rapport à la même période de l'exercice précédent (14,8 milliards de dollars). Ce léger repli s'explique principalement par les réductions de capacité programmées durant la fermeture de la piste sud de l'aéroport international de Dubaï (DXB) durant 45 jours, et par l'évolution défavorable des parités monétaires avec l'europe, l'australie, l'afrique du Sud, l'inde et le Pakistan. Le Résultat Net ressort en hausse de 8% par rapport au premier semestre de l'année dernière pour s'établir à 320 millions de dollars. L'amélioration de la rentabilité est principalement due à la baisse du coût du kérosène (9% par rapport à la même période de l'exercice précédent), toutefois nuancée en partie par un impact change défavorable. La trésorerie du Groupe atteint 6,3 milliards de dollars, au 30 septembre 2019, contre 6 milliards au 31 mars 2019.
Les effectifs du Groupe Emirates sont restés inchangés par rapport au 31 mars 2019, totalisant 105.315 employés. Ce niveau est conforme aux besoins du Groupe, compte tenu des capacités et activités programmées. Il reflète en outre l'impact des différents programmes internes d'amélioration de l'efficacité par le biais des nouvelles technologies et d'une réorganisation du travail.
Au 30 septembre, le réseau mondial d'emirates couvrait ainsi 158 destinations dans 84 pays. Sa flotte comptait 267 appareils, avions-cargos inclus.
Emirates a transporté 29,6 millions de passagers entre le 1er avril et le 30 septembre 2019, soit une baisse de -2% par rapport à la même période l'an dernier. Toutefois, le revenu par passager s'inscrit en hausse de 1%. Le volume de fret transporté a diminué de 8% à 1,2 million de tonnes. Cette évolution est le reflet d'un contexte difficile pour le fret aérien, compte tenu des tensions commerciales internationales et des troubles qui perturbent certains marchés clés de fret.