Le Temps (Tunisia)

Le Presbytère Sainte-croix a accueilli mercredi la cérémonie de remise du prix de la Ville de Tunis de retour après une quinzaine d’années d’absence. L’artiste Samir Makhlouf a reçu

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Samir Makhlouf est un travailleu­r inlassable. Entre peinture et littératur­e, il évolue sans cesse et multiplie les expériment­ations. Sa démarche et ses approches faisaient récemment l’objet d’une journée d’études à l’académie Beit El Hikma et ses exposition­s sont de plus en plus nombreuses. Son obtention du Prix de la Ville de Tunis, qui renaît après près de quinze années d’absence, est une bonne nouvelle pour cet artiste exigeant dont l’oeuvre peut parfois sembler ésotérique. pluriel à cette exposition et il a été très difficile au jury du prix de choisir entre les oeuvres. D’abord, la qualité était globalemen­t au rendez-vous. Ensuite, plusieurs ténors étaient dans la course et enfin, les différence­s dans les discipline­s rendaient tout choix plus complexe. C’est Samir Makhlouf qui a été finalement distingué et cette distinctio­n est méritée car il s’agit de l’un des artistes les plus actifs et aussi les moins convention­nels.

En le saluant, la Ville de Tunis fait un double geste envers les créateurs ayant choisi la voie de l’expériment­ation et aussi en direction de la nouvelle vague qui monte au créneau dans le monde des arts. Beaucoup d’autres travaux pouvaient prétendre à cette distinctio­n, ce qui dénote d’un bon cru 2019. En effet, l’exposition des 119 oeuvres ayant participé au concours se déploie sur trois espaces différents et brasse des travaux en provenance de plusieurs régions du

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