Pas dans les temps…
Il va falloir se munir de patience. A toutes épreuves la patience ! Car, la liste à rallonge, n’aura pas abouti.
Pas convaincu, le chef du gouvernement désigné, qui n’aura pas réussi, en dépit de sa bonne volonté, affichée, et de sa détermination, en demi-teinte, à être à l’heure juste pour ce premier examen de passage. Et s’il n’est pas recalé sans rémission, c’est parce qu’il a droit, comme tout le monde, à une seconde chance. Enfin, s’il est vrai que tout le monde a droit à une seconde chance. En tout cas lui, il va falloir qu’il y accroche sa bouée. On ne plaisante pas avec les priorités nationales !
Il faut reconnaître que l’enjeu, étant de taille, cultiver une certaine prudence, eu égard aux clivages, et, dissensions, qui caractérisent d’un côté, et empoisonnent, de l’autre, un paysage politique, plombé, plus qu’à son compte, en y réfléchissant à deux fois, avant de trancher dans le vif, n’est pas, en ce cas de figure, la plus mauvaise façon de « louvoyer ». En attendant de voir venir ?
Jemli n’est pas « Jeanne d’arc », mais il se pourrait qu’il entende des « voix ». A moins qu’il ne choisisse, en dernière extrémité, et en prenant tout le monde de cours, de faire la sourde-oreille, en veillant à tracer, doucement, mais sûrement, son propre sillon. Voire…
Il est possible d’extrapoler jusqu’à plus soif, sans pour autant, tomber pilepoil sur la combinaison des astres, qui serait la plus solvable. Et partant, la plus sûre. Parce qu’elle aurait été, la plus intelligente. Il est possible aussi, que le « tunnel » aboutisse à un cul-de sac. Dans ce cas, il faudra accepter, comme une triste évidence, que ce premier combat, s’il en est, à constituer un gouvernement, dans les délais, soit perdu. Avant même, d’avoir commencé ?