ILS ONT DIP
« Tous les affiliés à la CNRPS sont concernés par la mesure relative à l’augmentation de l’âge de départ à la retraite. De mai à juin 2019, cette mesure était optionnelle. Elle est devenue obligatoire à partir du mois de juillet 2019. Toute personne active qui a eu soixante ans, au mois de juillet dernier, s’est vu prolonger d’une année l’âge de départ à la retraite.
Les personnes actives qui ont eu 60 ans le mois de juillet dernier partiront à la retraite en juillet 2020 à l’âge de 61 ans. Les personnes actives qui auront 60 ans à la fin du mois de décembre 2019 se verront prolonger obligatoirement de deux ans, l’âge de départ à la retraite et sortiront en janvier 2022 à l’âge de 62 ans. Une option s’offrira à eux. Ils auront, en effet, la possibilité s’ils le désirent, de prolonger le départ à la retraite de trois ans supplémentaires et de sortir à l’âge de 65 ans »
Imed Turki (PDG de la CNRPS)
« Il a été convenu que le bureau de l’assemblée présente des excuses au bloc du PDL et que ce dernier lève son sit-in. Finalement, nous avons, également, un deuxième communiqué pour présenter des excuses au mouvement Ennahdha. C’était une tentative pour satisfaire les deux parties et calmer les esprits. Il fallait trouver une solution de juste de milieu. A propos de l’octroi des passeports diplomatiques aux députés, j’appelle les médias à vérifier les informations au préalable, puisque nous n’avons reçu ni accord, ni refus. Il faut éviter de ternir davantage l’image du parlement, sachant qu’elle n’est pas très exemplaire ».
Nesrine Laâmari (Députée à L’ARP)
« La victimisation est le fort de certains partis. Quoique, je suis plus à proposer à l’opposition véritable et seule restante pour faire tomber les gueux par un travail chevronné et dénonciateur.
Un bémol : Jamila ksiksi me rappelle la députée Nahdhaouie qui a calomnié son président Mohamed Ennaceur, il y a exactement un an, quand le problème de la prolongation illégale de L’IVD a été imposée de force à L’ARP. Inévitablement, ce parlement va à la dérive. Il est condamné à sa naissance. Un mort-né. Un avorton d’une démocratie qu’ils ont tout fait pour miner ».
Lilia Bouguerra (Médecin et ancien membre de L’IVD)
« On ne peut pas en Tunisie construire une démocratie solide et pérenne sans garantir aux citoyens le droit d’accès à l’information qui demeure une condition sine qua non pour exercer la citoyenneté. De même les Objectifs du développement durables à l’horizon 2030 et qui sont tracés par L’ONU passent impérativement par le droit d’accès à l’information qui demeure la pierre angulaire de toute construction démocratique solide. On ne peut pas aussi lutter efficacement contre la corruption si on ne dispose pas d’un système qui permet l’accès fluide et rapide au citoyen à l’information ».
Imed Hazgui (Président de l’instance nationale d’accès à l’information)
Ces déclarations ont été accordées à différents médias