Sous le signe, «le livre…une vie»
Personne parmi les organisateurs, éditeurs, écrivains et public, ne peut occulter le succès atteint l’année dernière en ce même mois, par la 1ère édition de la Foire Nationale du Livre Tunisien, organisée par le ministère de la Culture, en partenariat avec l’union des éditeurs tunisiens, et qui a enregistré selon le Comité directeur de la seconde édition, plus de 200.000 visiteurs, sans parler des objectifs atteints, à savoir les fructueuses rencontres ente les professionnels dans le domaine du livre.
Pour cette année aussi, tous les espoirs sont permis, comme l’ont exprimé les organisateurs de la foire, lors d’une rencontre avec la presse tenue lundi dernier à la Cité de la Culture : Mme Imène Boukhobza, directrice de la Foire, et MM. Mehdi Najjar, directeur général de l’agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle, Mohamed Salah Maalej, président de l’union des éditeurs tunisiens, et Slaheddine Hamadi, président de l’union des écrivains tunisiens.la Foire du livre tunisien dont le coup d’envoi est prévu le 19 décembre (16H00) à la Cité de la Culture, a pour objectif de contribuer à la promotion du secteur du livre en tant qu’outil principal de la diffusion du savoir et de la connaissance, en offrant au large public, l’opportunité de découvrir les dernières nouveautés en matière d’édition. Elle invitera à participer cette année, plus de 70 éditeurs. Quant au nombre total des titres exposés, il dépassera les 15.000, et la superficie d’exposition, elle atteindra selon les estimations des organisateurs, les 100m2.
Baptisée, « le livre… La vie », la Foire du livre tunisien accordera l’espace aux nouveaux cercles de débats autour de thèmes brûlants de l’actualité ; « les cercles des écrivaines contemporaines », sur la liberté et la parité, en partenariat avec l’instance nationale pour la lutte contre la corruption, l’union des éditeurs tunisiens, l’union des écrivains tunisiens, le Syndicat national des journalistes tunisiens, le Centre de Tunis pour l’économie culturelle numérique, et l’organisme tunisien des droits d’auteur et des droits voisins. Et aussi, l’ouverture de la foire du livre, sur les milieux hospitaliers ainsi que sur les Institutions carcérales. Les médecins créateurs visiteront les hôpitaux (l’hôpital d’enfants de Tunis, et l’hôpital Salah Azaiez). Des lots de livres seront offerts à cette occasion pour inciter les enfants à lire, en les invitant à prendre part à des ateliers d’animation supervisés par des personnalités médiatiques, artistiques et sportives. Au programme également, des visites à trois Institutions pénitentiaires : prison civile de Borj El Amri, prison des femmes de la Manouba, et le Centre de rééducation d’el Mourouj, sans oublier, l’organisation de manifestations culturelles et de foires de livres dans tous les établissements carcéraux, et les Centres de rééducation du pays tout au long de la Foire.
Parmi les rencontres et débats prévus du 20 au 28 décembre, (de 16HOO à 17H30), à la Cité de la Culture, « La poésie chantée en Tunisie », avec Ali Ouertani, Lotfi Bouchnak et Jelidi Aouini ; « L’écriture pour enfants entre création et besoins pédagogiques », avec Imèd Jelassi, Salma Fakhfakh et Sondos Baccar ; « La biographie entre créativité et vérité » ; « La nouvelle, est-elle un genre de transition ? » ; « Le roman et le cinéma » ; « Le roman et les prix », avec la participation des écrivains : Mahmoud Aissa Meddeb, Mounira
Daraoui et Adel Lakhdhar.
Dans le cadre de la deuxième édition de la Foire Nationale du Livre Tunisien, de nombreux ateliers destinés aux enfants et leurs accompagnateurs figurent au programme. Des ateliers s’inscrivant dans le cadre des nouvelles tendances éditoriales pour enfants, y compris le numérique et qui embrassent d’autres formes d’expression dont la littérature, l’art de la marionnette ou encore, la céramique. En partenariat avec l’instance nationale de lutte contre la corruption, on assistera à l’organisation de manifestations qui leurs sont destinées autour de la culture de lutte contre la corruption. Une noble mission que d’initier un enfant aux principes et valeurs qui doivent régir les rapports humains, en lui enseignant le mot « Nazih », (honnête).
Outre les 4 prix décernés la session écoulée, (ceux de la création, de la production intellectuelle, du livre destiné à l’enfant et du livre traduit), deux autres nouveaux prix viendront récompenser la création des jeunes, ne dépassant pas les 35 ans, ainsi que la création féminine autour des droits et des libertés. A l’image des nombreux autres événements organisés par le ministère de la Culture, une attention particulière sera accordée aux différentes régions du pays, avec l’organisation de rencontres et hommages consacrés aux écrivains ayant publié récemment, outre la Journée de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, et la Journée professionnelle autour de « la distribution et le marketing dans le secteur de l’édition à l’échelle nationale et internationale : état des lieux et perspectives », organisée par l’union des éditeurs tunisiens et présidée par Mohamed Salah Maalej. Une manifestation dont l’accès est gratuit, qui coïncidera avec les vacances scolaires… Une belle aubaine pour le large public !