Le CAB et L’ESM, curieusement parmi les équipes menacées par le spectre de la relégation !
Subissant les répercussions de la fermeture de leurs stades :
Alors que la phase de l’aller touche, avec le déroulement, ce weekend de la 12ème journée, à sa fin, c’est encore le flou total au niveau de la lutte pour le maintien qui fait rage entre pas mois de sept équipes, soit la moitié des clubs de la Ligue 1. Les équipes qui se trouvent sous la menace du purgatoire sont celles dont le classement commence dès la 8èmes place, occupée conjointement par le CS Chebba et le CA Bizertin qui totalisent chacun 11 points avec cependant un match en moins pour l’ensemble capboniste jusqu’au peu enviable poste de lanterne rouge occupé par L'US Tataouine (5 points) en passant par ordre décroissant par L'AS Soliman (10ème avec un total de 10 points et un match en moins), la JSK classée 11ème avec 9 points, le CSHL et L’ESM, 12èmes ex aequo avec 6 points devant L’US Tataouine qui totalise cinq points seulement.
Dur apprentissage de L’ASS et du CSC parmi l'élite
Le fait que L’AS Soliman et le CS Chebba, les deux nouveaux promus qui effectuent leur dur apprentissage en Ligue 1 figurent parmi le lot des équipes qui sont sous la menace de la relégation aux côtés de la JS Kairouan, L'US Tataouine, le CSHL qui sont, presque régulièrement, impliquées ces dernières saisons dans la lutte pour le maintien n'a rien d'étonnant. Mais ce qui n’est pas normal par contre, c’est la présence dans ce groupe, menacé par le spectre de la relégation, du CA Bizertin et de L'ES Métlaoui. Deux traditionnelles équipes du milieu du tableau et qui leur arrivait, même, de figurer parfois au sein du peloton de tête.
Le point commun à ces clubs c'est le fait insolite de disputer leurs rencontres programmées à domicile hors de leurs bases, le stade de Menzel Abderrahmen pour l'ensemble cabiste et celui de Mdhilla pour l'ensemble des « miniers » du fait que leurs stades respectifs, celui du 15 octobre de Bizerte et de Métlaoui qui font l'objet de travaux de réaménagement ne sont pas encore opérationnels
Cette situation (elle n’est pas cependant le seul facteur) a, qu’on le veuille ou non, contribué énormement à la régression enregistrée dans la marche de ces deux équipes. Les difficultés des deux équipes allaient se manifester dès le coup d'envoi du championnat. C’est ainsi que lors de la première journée le CAB allait concéder le nul devant le CSHL avant de subir dans la foulée sa première défaite de la saison devant L’EST au stade de Radés par (1-3). Lors de la journée d'après, elle remporta, dans la douleur, une courte victoire par (2-1) contre le néo promu, L'AS Soliman avant d'enchainer avec deux défaites consécutives devant L'USBG (0-2, en déplacement) et le CSS (1-2, à domicile). Comme on pourrait le constater les Bizertins ont complètement raté le départ ne parvenant à glaner que 4 petit points seulement au cours des cinq premières journées, soit sur 15 points possibles.
Logés à la même enseigne que le CAB, les étoilés du sud allaient vivre une situation encore pire lors des premières journées du championnat. L'ESM s'enlisa peu à peu dans la médiocrité, alignant cinq défaites consécutives lors des six premières journées (son match contre L'ESS dans le cadre de la 3ème journée ayant été reporté en raison des engagements internationaux de l'ensemble sahélien). L'ESM a dû ainsi attendre la 7ème journée pour obtenir son premier points à l'issue de son match nul concédé devant L'US Monastir.
L'entraineur, l'éternel bouc émissaire
Il va sans dire que, dans des situations aussi peu reluisantes l'entraîneur est le bouc émissaire tout désigné. C'est lui en effet qui assumera seul les frais du gâchis. Comme attendu donc, le CAB allait se séparer de Montasser Louhichi
qui fut suppléé par Nassif Bayaoui. L’ESM en fit autant en remerciant Afouane Gharbi auquel succéda Mahmoud Masmoudi, avant que celui-ci ne soit, à son tour, remplacé quelques semaines plus tard par Mohamed Kouki.
Les supporters de ces deux clubs qui n’ont pas vu au cours des dernières saisons leur équipe favorite respective dans une aussi délicate posture nourrissent toujours l'espoir de les voir opérer un salutaire redressement qui pourrait coïncider avec l'ouverture annoncée proche des stades de Bizerte et de Métlaoui.