«La défense des Hilaliens est prenable !»
Belmadi à Doha pour superviser le quatuor algérien de L’EST
Intervenu sur les ondes de Mosaique FM, l’ancien sélectionneur national, Nabil Maâloul, est revenu sur les raisons de l’échec de l’espérance de Tunis lors de ses deux premières participations à la coupe du monde des clubs :
« Le manque d’expérience est la première cause de nos échecs. En 2011, nous avons dominé Al Sadd mais ils nous a surpris à deux reprises sur contre attaques. Nous avons sous-estimé l’adversaire et nous ne pensions qu’à notre éventuelle confrontation avec le Barça. La saison dernière, Al Ain passait par une mauvaise période et il n’a pas été pris au sérieux ».
Maâloul s’est, ensuite, exprimé à propos des chances de son club face à Al Hilal,:
« Qui a dit que L’EST est outsider ? Nos chances sont presques égales. Disons que le club de Bab Souika est favoris face au représentant saoudien. Il faut montrer la même envie et la même concentration que lors du match disputé face au Raja à Casablanca. Cette année, je pense que l’équipe est concentrée et la compétition a été bien préparée. Nous possédons de bons attaquants et la défense est devenue très stable. Yaâkoubi passe par la meilleure période de sa carrière. Badrane a montré de belles choses. Quant à Ben Cherifia, il confirme au fil des années qu’il est le portier numéro 1 de L’EST. Nous possédons un staff technique de haut niveau, qui a fait les bons choix pour remplacer les joueurs partis l’été dernier »
Selon Maâloul, les coéquipiers de Gomis sont excellents en phase offensive mais leur défense est prenable :
« Al Hilal posséde une équipe de haut niveau avec des étrangers redoutables. Les points faibles ? La défense et le gardien sont fragiles. Chahrani, le latéral, participe beaucoup à la phase offensive et laisse des espaces derrière. Le repli des Saoudiens est lent et c’est à nous d’en profiter. Il faut jouer le bloc au niveau du milieu du terrain. Bonsu, Coulibaly et Ben Romdhane doivent chercher les attaquants dès qu’ils récupèrent la balle ».