Mareth rend hommage à son enfant !
Première édition du festival de cinéma taïeb louhichi (21-23 février)
Le 21 février 2018, décédé le cinéaste Taïeb Louhichi. Deux après, sa ville natale de Mareth, à travers sa Maison de la Culture, lui rend hommage à travers la première édition du festival de cinéma qui porte le nom du réalisateur.
Organisée par la Maison de la Culture Taïeb Louhichi de Mareth, la ville natale du réalisateur, la première édition du festival de cinéma Taïeb Louhichi se tiendra les 21, 22 et 23 février. Pour cette première édition, et malgré le peu de moyens, les organisateurs ont décidé de marquer le coup, deux ans après le décès du cinéaste.
Ainsi, ont été programmés une exposition photos et un reportage sur la vie de Taïeb Louhichi, un concours de courts métrages, des projections des films du réalisateur traitant de Mareth, des ateliers de réalisation et de scénarios. Le cinéaste Mohamed Challouf et l'artiste Fatma Ben Saidane sont les invités d'honneur de cette première édition. Taïeb Louhichi est né en 1948 à Mareth. Docteur en lettres et sociologie, il décide de se tourner vers le cinéma et suit des cours à l'institut de Formation Cinématographique
et à l'école de Vaugirard de Paris.
Suite à cela, il réalise plusieurs courts métrages dont «Mon village, un village parmi tant d'autres», «El Khammès». C'est en 1982 qu'il tourne son premier long métrage, «L'ombre de la terre». Il se tourne vers l'afrique subsaharienne, et spécialement vers le Sénégal, en réalisant, en 1987, «Gorée, l'île du grandpère». Deux ans plus tard, il réalise «Layla, ma raison», suivront «Noces de lune», «La danse du vent», le documentaire «Les gens de l'étincelle», et «L'enfant du soleil». Son dernier long métrage, «La Rumeur de l’eau», a été projeté à titre posthume quelques jours après son décès. La carrière de Taïeb Louhichi est émaillée de différents prix, comme le Prix spécial pour son oeuvre au Festival International du Film Méditerranéen d'alexandrie 2018, au Festival du Film
Méditerranéen d'annaba 2018 et au Festival du Film Transsaharien de Zagora 2018.
Zouhour HARBAOUI