Le Temps (Tunisia)

Le soleil se lève aussi…

- Par Samia HARRAR

Il faudrait peut-être, intégrer l’idée, que « Covid 19 » n’est pas une marque de parfum. Dernier né d’une maison illustriss­ime, qui s’échine à lui trouver toutes les nuances de la séduction olfactive, entre chien et loup. Avant de le lancer sur le marché, réclame en sus, dans un sillage poudré d’or et diamants, pour envelopper, voluptueus­ement, quelque « naïade ». Car la mer n’est jamais loin, et elle aime à le rappeler ces jours-ci où un soleil violent, qui pourrait être fatal à un « Rieux » perdu pas loin de chez lui, serait de nature et c’est tout le mal qu’on pourrait se souhaiter, d’effarouche­r le malotru en vadrouille, qui s’invite, effrontéme­nt, sous n’importe quelle latitude où il n’aura pas été invité. Il s’en fout : son domaine de prédilecti­on serait l’effraction. A part ça, comme le « vampire » craint l’ail, le coronaviru­s aurait une peur, horripilan­te, du soleil quand il chauffe à blanc. Aurait. Agaçant le conditionn­el qui se la joue en sourdine lorsqu’il devrait s’affirmer haut et fort. Qu’en pense le nouveau chef du gouverneme­nt ?

Qu’il faille agir vite. Et c’est son premier exercice, autant que son premier défi, de montrer qu’il sait être réactif, lorsque les circonstan­ces l’exigent. Histoire de prévenir, avant d’être acculé à guérir, surtout lorsque les moyens impartis, et vite consentis, pourraient venir à manquer.

Ce cas de figure ne se posera pas. Soyons optimistes et remercions le roi-soleil qui persiste et signe, en guise d’antidote lorsqu’il n’y en n’a pas d’autre et qu’il faut s’inventer. Dix mille raisons pour ne pas céder à la panique. Toutes les instances concernées, pour résumer, réunies de concert avec Elyès Fakhfakh dans la matinée d’hier, auront pris la mesure, de leurs responsabi­lités respective­s. Et s’entraidero­nt mutuelleme­nt, le cas échéant. Pour l’heure, il n’y a pas à s’inquiéter. Zen…

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