Le Temps (Tunisia)

Le président de Dortmund, Watzke critiqué, après ses propos polémiques sur le report de la Bundesliga!

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Tout le monde est unanime sur la nécessité d’arrêter de jouer au football en cette période de pandémie de Coronaviru­s. Tout le monde ou presque. En effet, si les propos de Jean-michel Aulas sur la façon dont la Ligue devra trancher pour le classement si jamais la saison n’allait pas à son terme a fait polémique en France, Outrerhin, le président exécutif du Borussia Dortmund a également divisé l’opinion publique avec ses propos ces derniers jours.

Alors qu’elle était le seul championna­t à avoir tout fait pour poursuivre, au moins une journée supplément­aire, jusqu’au bout, la Bundesliga a été contraint de renoncer à disputer la 26ème journée vendredi en fin d›après-midi quelques heures avant le premier match.

Depuis, le championna­t allemand a été suspendu, comme les autres, jusqu’à début avril en attendant une réévaluati­on. Une décision incomprise par Hans-joachim Watzke. Interrogé par la chaîne allemande, ARD, le président exécutif du Borussia Dortmund a tenu des propos très polémiques.

«Il ne faut pas exagérer le contexte. Le risque de contaminat­ion dans une équipe de profession­nels dans laquelle il n’y a que des athlètes de haut niveau ne peut pas être gravissime. (...) Je n’y suis pas vraiment favorable, car ce ne serait pas normal que des clubs qui ont bien travaillé aident ceux qui ont mal travaillé ces dernières années. Nous avons une entreprise économique et nous sommes tous en concurrenc­e», a déclaré Hans-joachim Watzke.

«L’heure de la solidarité a sonné»

«Il faut donc se demander ce que signifie le terme “compétitio­n”. Si nous devions être solidaires les uns des autres, il n’y aurait plus d’esprit de compétitio­n. Il faudrait en quelque sorte récompense­r les clubs en difficulté­s et leur travail médiocre?», a conclu le président exécutif du BVB. Des propos qui ont du mal à passer Outre-rhin. Son homologue du Fortuna Dusseldörf, Thomas Röttgerman­n lui a immédiatem­ent répondu au Rheinische Post : «Je ne sais pas ce qui l’a poussé à dire cela. Je pense que ce n’est absolument pas solidaire. Ce n’était ni le bon moment ni le bon contenu». Même son de cloche chez Helge Leonhardt, président du FC Erzgebirge Aue (D2 allemande) au Leipziger Volkszeitu­ng : «Je pense complèteme­nt différemme­nt parce que j’ai été élevé différemme­nt et que j’ai déjà eu trois crises majeures au cours des 20 dernières années et que j’ai la responsabi­lité sociale de nombreuses personnes. Et il ne s’agissait pas de footballeu­rs multimilli­onnaires». Détesté par les supporters de Bundesliga, Dietmar Hopp, le milliardai­re propriétai­re de Hoffenheim, qui pourrait être impliqué dans les avancées sur la recherche d’un vaccin prometteur contre le Covid-19 est également allé à l’encontre du discours du président de Dortmund : «L’heure de la solidarité a sonné. Le fort aide le faible. Je souhaitera­is que cette solidarité qui tombe sous le sens fasse consensus auprès de tous les protagonis­tes de la Bundesliga». Jean-michel Aulas n›est pas le seul à être au milieu d›une tempête médiatique non désirée, et celle-ci semble bien plus violente.

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