Ils Ont Dit:
« La vidéo présentée par Abir Moussi était une conversation privée entre Becher Chebbi et moi-même, en tant qu’avocats. Ma position par rapport à Abir Moussi est claire et je maintiens mes propos : c’est une mercenaire et une ennemie du peuple. Son passé sombre durant l’ère Ben Ali n’est un secret pour personne, et je rappelle ses propos en public. Cependant, je m’excuse pour « le mot chienne » qu’elle aurait pu entendre. Mais croyez-moi, dans les conversations privées entre avocats, elle est traitée de pire. Dans ce contexte, je n’utiliserai jamais la commission de la législation générale, pour des règlements de compte personnels. Mes positions sont connues du grand public, je n’ai rien à cacher. Les méthodes policières sont sa spécialité et je ne vois pas pourquoi je comploterai contre elle. Elle veut créer le buzz, elle n’a qu’à chercher ailleurs, je ne lui permettrai pas de le faire à mes dépens ». Samia Abbou (Députée d’attayar)
« La pandémie du Covid-19 survient alors que le pays est en train de patauger sur le terrain économique, sur fond de croissance molle, d’un chômage structurel de 15,1%, d’un taux de pauvreté de 15,2%, de pressions inflationnistes toujours pesantes, d’une baisse continue du pouvoir d’achat, d’un investissement national en chute libre, d’un endettement extérieur galopant… Les chocs simultanés sur l’offre, la demande intérieure, les exportations, l’investissement national, les IDE sont en train de générer à travers une alchimie inédite une forte récession économique, une augmentation du chômage, de la pauvreté et des tensions sociales. Selon les projections du FMI (2020), la récession économique en Tunisie serait de -4,7% avec l’évolution des principaux agrégats macroéconomiques sont de +1,7% pour la consommation (publique et privée), -12,1% pour l’investissement national, -6,5% pour les exportations et +12,2% pour les importations ».
Mahmoud Sami Nabi (LEGI-ECOLE Polytechnique de Tunisie
et FSEG Nabeul)
« Un pays qui veut se reconstruire, doit raccourcir les délais et les circuits de la décision, il a le devoir de diminuer les niveaux hiérarchiques pour augmenter la célérité de la décision. Un régime présidentiel avec une stricte séparation des pouvoirs, un législatif monocaméral avec au maximum
150 députés, élus au scrutin uninominal, majoritaire à un tour. Un exécutif mono-céphale. Un chef de l’etat, une dizaine de ministres qui vont gérer dix pôles ministériels, leur nombre doit être inscrit dans la constitution afin de limiter la prolifération, le format de leurs cabinets sera lui aussi limité par une loi organique. Un pouvoir judiciaire réellement indépendant, une réforme en profondeur de la police, des pouvoir locaux et notamment une réécriture complète du code des collectivités qui est dispendieux, presque inutile. A l’urgence économique et sécuritaire doit correspondre une constitution et des institutions en capacité d’organiser la gestion du redressement du pays… ».
Taoufik Bourgou (Membre fondateur et. Executive Director of Global Geo-strategy and National Security Intelligence)
« Le secteur des concessionnaires automobiles traverse une phase critique en raison de la crise du coronavirus. A coup sûr, les concessionnaires ont vu leur chiffre d’affaires baisser de plus de 90% ces derniers mois sachant que la suspension des ventes a conduit à l’accumulation des stocks.
Par ailleurs, cette situation a contraint certains concessionnaires de faire des promotions pour attirer les clients et reprendre leur cycle de travail habituel malgré les dépenses imprévues qui sont dues essentiellement au blocage de certaines cargaisons dans les ports. En outre, le gouvernement est sciemment appelé à revoir la politique fiscale pour les voitures d’autant plus que les taxes représentent 40% des prix de vente des voitures ».
Ibrahim Debbèche (Président de la chambre syndicale nationale
des concessionnaires automobiles) Ces déclarations ont été accordées à différents médias