De la littérature américaine et l’oeuvre de Scott Fitzgerald pour la reprise
La Cité de la Culture a annoncé la reprise des activités Culturelles par une rencontre littéraire dans le cadre des conférences sur l’héritage de Cervantes organisées par la Maison du Roman.
Ce nouveau rendez-vous est parmi d’autres activités prévues, après près trois mois d’arrêt des manifestions Culturelles et artistiques à la Cité qui était fermée au public durant toute la période du confinement due au Covid-19.
Ces rencontres dédiées aux expériences romanesques mondiales prévoient une conférence autour de l’oeuvre et la vie du célèbre écrivain américain Scott Fitzgerald qui se sera organisée est le vendredi 19 juin (15h) à la bibliothèque Béchir Kheraief. Elle sera donnée par le conteur et traducteur tunisien Lasssaad Ben Hassine.
F. Scott Fitzgerald, de son nom complet Francis Scott Key Fitzgerald est né le 24 septembre 1896 à Saint Paul (Minnesota) et mort le 21 décembre 1940 à Hollywood. Selon des sites occidentaux, ce romancier est l’un des plus grands écrivains américains du XXE siècle et chef de file de la Génération perdue et émouvant représentant de L’ere du Jazz. Il est aussi celui qui est derrière le lancement de la carrière de son compatriote Ernest
Hemingway. Parmi ses oeuvres, des romans, comme «L’envers du paradis» (This Side of Paradise), 1920, «Les Heureux et les Damnés (The Beautiful and Damned), 1922, «Gatsby le Magnifique» (The Great Gatsby), 1925, «Tendre est la nuit» (Tender is the Night), 1934, et «Le Dernier Nabab» (The Last Tycoon) qui a été publié inachevé après sa mort en 1941.
Ses oeuvres ont fait l’objet de plusieurs adaptations cinématographiques et plusieurs films sont inspirés de la vie mouvementée de cet écrivain mort d’une crise cardiaque à Hollywood où il était scénariste.
Scénariste pour Hollywood
Fitzgerald entre dans la célèbre université de Princeton en 1913. Frustré de n’être ni athlétique, ni brillant, ni riche, il consacre son énergie à l’écriture de comédies musicales. Fitzgerald qui se rêve homme d’action vit avec déception de ne pouvoir rejoindre la guerre qui s’achève. Sa rencontre avec la belle et excentrique Zelda Sayre va faire basculer sa vie.
Grâce à ses efforts, il parvient finalement à vivre de sa plume et en 1920, c’est l’immense succès de «L’envers du Paradis». Avec Zelda, il va incarner l’époque «Jazz Age» (il écrit les nouvelles «Les Enfants du jazz» où figure «L’étrange Histoire de Benjamin Button»). Ils s’installent à Paris comme leur ami Ernest Hemingway. Ces années sont des années de beuveries, de chaos, d’argent facile.
Fitzgerald écrit «Les Heureux et les Damnés» où il exprime ses angoisses. Avec sa femme, il s’installe ensuite au Cap d’antibes et ils ont une fille, mais déjà, l’état de santé mentale de Zelda se détériore. C’est en France que Fitzgerald achève «Gatsby le magnifique» dont les adaptations cinématographiques vont lui permettre de mener encore une vie facile.
Lors de la Dépression de 1929, le couple se trouve sur la Côte d’azur. Fitzgerald boit de plus en plus et Zelda finit par être internée en Suisse. Cette dernière écrit un roman «Accordez-moi cette valse». De retour aux États-unis, Fitzgerald écrit «Tendre est la nuit» qui ne trouve pas son public malgré sa qualité.
Ne vendant pas assez de livres, Firtzgerald se lance dans la lucrative mais détestée activité de scénariste pour Hollywood. En 1939, il commence «Le Dernier Nabab» mais boit plus que jamais. Il meurt d’un arrêt cardiaque laissant son roman inachevé.
Fitzgerald est un pilier de la littérature américaine à l’égal d’hemingway dont il fut l’ami et en qui il voyait un modèle. Son oeuvre est profondément marquée par sa liaison passionnée avec Zelda (de l’amour idéalisé de «Gatsby» à la déchéance du couple dans «Tendre est la nuit»).