La fin justifiera les moyens…
Dans quelques temps et des poussières, il sera peut-être question, de lui retirer la confiance. Il aura accompli ses cent jours. Ceux qui aspirent à le faire, sous la coupole de L’ARP, sont ceux-là même à qui bon nombre de Tunisiens, aujourd’hui, ont bien envie de leur retirer une confiance, qu’ils n’ont jamais placés en eux du reste. La loi de la majorité…
Quelques soupirs plus tard.
Il y a eu à boire et à manger. Et le crû n’était pas mauvais du tout, il faut le concéder. Est-ce qu’il a eu le temps de mûrir en cave ? Il faut avouer que ce n’est pas donné. Comme conjoncture, on aura vu mieux !
Parce qu’il y a, déguster et déguster. Est-il utile d’ajouter, que nous préférons, sans conteste, la première version ? La seconde est moins ragoûtante, alors nous ne l’envisagerons pas.
Elyès Fakhfakh a bien parlé. C’est-à-dire qu’il s’est exprimé sans détour, en répondant à toutes les questions qui lui ont été posées, sur tous les sujets qui fâchent et il y en a, sans tendre des « miroirs aux alouettes », qui ne s’y reconnaîtraient pas. Une soudaine et irrésistible envie de «fayotage » …
Il est le meilleur : allez, on le garde ! Il s’agit d’être à l’écoute. Prêter une oreille attentive, en se gardant bien, d’avoir, au préalable, installé quelques préjugés de circonstance, qui pourraient influer l’écoute. L’empathie est très bonne conseillère lorsque l’on sait en faire bon usage. A notre sens, sur le choix de son chef du gouvernement, Kaïs Saïed ne s’est pas trompé. Il faut lui accorder qu’il n’est pas passé à côté, puisque ça sera déterminant pour l’avenir de la Tunisie. Elle n’a jamais été, autant qu’aujourd’hui, à la croisée de deux chemins, qui devront la mener, à s’en sortir ou à sa perte. Il n’y aura pas de troisième alternative. Cela veut dire aussi, qu’il n’y aura pas de seconde chance si elle bascule. Il n’est pas question qu’elle bascule ! Sur les détails, voyez entre vous. Les chiffres, ça donne le « tournis » lorsque l’on ne sait pas les manier d’une main sèche et brûlante.
Il faudra vraiment lui faire confiance. S’il se trompe, il rectifiera le tir au fur et à mesure. Cela s’appelle « naviguer à vue » ? Parfois c’est nécessaire de naviguer à vue. On aura eu le temps de voir venir…