Peinture, sculpture, photographie et artisanat
Le Temps-hechmi KHALLADI
Sensibilités variées, styles différents, tendances multiples, techniques diverses et des créations originales, tout cela est présent lors du vernissage de l’exposition collective inaugurée le mercredi dernierpar la Galerie Aïn de Salammbô pour marquer la reprise de ses activités artistiques après une interruption de trois mois due au coronavirus.
Réunissant des artistes de générations différentes, cette exposition est dédiée à feu Sadok Mejri, grand artistepeintre qui nous a quittés il y a quelques ans et dont on peut voir quatre de ses beaux tableaux, huile sur toile et pastel sur papier.
Sensibilités variées, styles différents, tendances multiples, techniques diverses et des créations originales, tout cela est présent lors du vernissage de l’exposition collective inaugurée le mercredi dernierpar la Galerie Aïn de Salammbô pour marquer la reprise de ses activités artistiques après une interruption de trois mois due au coronavirus.
Réunissant des artistes de générations différentes, cette exposition est dédiée à feu Sadok Mejri, grand artiste-peintre qui nous a quittés il y a quelques ans et dont on peut voir quatre de ses beaux tableaux, huile sur toile et pastel sur papier. Les autres artistes sont Mohamed Ayeb avec ses deux nouveaux ouvrages de photographie plastique qui ont pour thème la couleur blanche. Feu Habib Bouabana est présent avec ses quatre tableaux d’huile sur toile. Nader Boukadi participe avec un seul tableau intitulé « Rompre avec le troupeau », un travail basé sur des techniques différentes dont les feuilles d’or. Bady Chouchène, le plus habitué de la galerie, présente trois de ces derniers travaux. Rached Chtioui nous propose trois tableaux intitulés « Sublimation », peints à l’huile. Mokhtar Hnen, un autre artiste habitué de la galerie, nous présente ses toiles qui ont pour thème le patrimoine culturel tunisien. Hechmi Marzouk, le grand sculpteur, est là avec deux sculptures sur bronze, intitulés respectivement « Danseuse » et « Ballerine ». Habib Saidi se distingue par ces quatre peintures à huile et Fatma Samet par ces deux travaux de tapisserie intitulés « Visage Capsien » et « Margoum ». Toutes les oeuvres exposées attirent l’attention du visiteur par une certaine particularité et un style propre à chacun des peintres. Pourtant, on peut s’attarder sur les deux nouveaux tableaux de photographie plastique de Mohamed Ayeb qui ont pour thème la couleur blanche. Ces deux tableaux qui font apparaître la richesse de cette couleur qui peut être brillante ou mate, légère ou saturée, lumineuse ou terne. Pour l’artiste, le blanc n’est pas toujours immaculé mais peut avoir des nuances en tendant vers le gris, mais c’est la seule couleur qui peut émettre la lumière, la netteté, la pureté et l’espoir.
Feu Sadok Mejri, (1941/ 2017), qui est honoré à titre posthume par cette exposition, est un artiste peintre tunisien de grand talent, classé dans le courant surréaliste.
Le visiteur est enchanté par ses quatre tableaux représentant des femmes nues en postures différentes. Ses portraits de femmes sont certes empreints d’érotisme (mais pas de pornographie) où l’on peut apprécier à travers ces corps nus, toute la finesse féminine, l’harmonie des formes et des rondeurs évocatrices de sensualité et de plaisir visuel.
Fatma Samet, quant à elle, fait rayonner la galerie par ses somptueux tapis si bien oeuvrés qu’ils suscitent l’admiration du visiteur aussi bien par les décorations que par les motifs et les symboles méticuleusement tissés.