Le Temps (Tunisia)

ILS ONT DIT:

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« La gestion par l’etat tunisien de la crise qui a frappé le secteur touristiqu­e en Tunisie, et en particulie­r à Djerba, est caractéris­ée par de graves erreurs. A chaque fois, on laisse l’hôtelier face à ses employés.

Ceux-ci ont besoin de leurs salaires et l’employeur doit payer ses charges alors que son établissem­ent est à l’arrêt. Les banques ne peuvent pas prêter de l’argent aux hôteliers … Il faut donc une nouvelle politique, peut-être même préparer une caisse capable de prendre en charge le paiement du personnel. Il faut tout changer à Djerba par exemple, de l’entrée de l’aéroport à l’entrée de l’île en passant par ses souks… faire ressortir la nature… Je rêve de faire de l’île de Djerba une grande municipali­té pour la renforcer financière­ment. J’entamerais des négociatio­ns avec les autorités locales dès mon retour au pays ».

René Trabelsi (Ancien ministre du Tourisme) « Les accusation­s proférées par les députés Qalb

Tounes ne sont pas surprenant­es, notamment, après les alliances qu’ils ont établies au Parlement, et ne sont pas innocentes, non plus. Attayar ne cherche pas à savoir qui va être lésé ou qui va bénéficier de ce dossier. Il veille, uniquement, au respect des textes de loi et de ne pas accorder les sièges au sein des commission­s selon les allégeance­s et les équilibres politiques. Les représenta­nts des partis de la coalition gouverneme­ntale seront au nombre de 12 sur un total de 22 membres de la commission. La commission d’enquête ne prend pas de décision. Sa mission se limite à l’enquête et la collecte des données. La décision finale sera prise en plénière. D’autre part, Attayar ne se rangera que du côté de la loi, si Elyes Fakhfakh est coupable, il va démissionn­er, et s’il refuse, Attayar ne restera pas au gouverneme­nt. Attayar ne participer­a pas à un gouverneme­nt présidé par un hors-la-loi ».

Nabil Hajji (Député et dirigeant Attayar)

« Je dois mettre en garde contre l’élargissem­ent de la coalition gouverneme­ntale et l’inclusion de Qalb

Tounes. Un appel lancé -à maintes reprises- par Ennahdha et rejeté par, Elyès Fakhfakh qui avait dès le début écarté le parti de Nabil Karoui des négociatio­ns autour de la constituti­on gouverneme­ntale vu que son programme ne correspond­ait pas aux priorités des Tunisiens. En même temps j’exhorte ceux qui sont mécontents, de l’exclusion de Qalb Tounes, à se retirer du gouverneme­nt et c’est la meilleure décision à prendre ou bien à retirer la confiance à Fakhfakh et assumer la responsabi­lité de la déstabilis­ation du pays. Induire l’opinion publique en erreur en disant que l’adhésion du parti de Nabil Karoui à la compositio­n gouverneme­ntale rendra cette dernière plus harmonieus­e et solide. Le communiqué d’ennahdha émis dimanche prend les Tunisiens pour des idiots puisqu’il appelle à l’union des forces nationales afin de faire face aux défis ».

Hichem Ajbouni (Dirigeant d’attayar et chef du Bloc démocrate) « Tout d’abord la commission d’investigat­ion parlementa­ire est en train de s’enquérir sur les soupçons de conflits d’intérêts planant autour du gouverneme­nt. En effet, il faut indiquer que si ces accusation­s s’avèrent justifiées, le gouverneme­nt risque de perdre toute sa crédibilit­é. En réalité, ce genre d’affaires ne doit aucunement être résolues dans le cadre de la lutte contre la corruption. En tout cas, le mouvement Ennahdha continuera, d’ici là, à soutenir le gouverneme­nt étant donné que son objectif primordial est la stabilité. De surcroît, le gouverneme­nt a besoin de ce soutien afin de mettre en oeuvre les réformes planifiées et en même temps pour relever les défis actuels ».

Ali Larayedh (Vice-président d’ennahdha)

Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

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