Le Temps (Tunisia)

ILS ONT DIT

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« Le parti Ennahdha est illégal n’ayant pas respecté la loi sur la forme et sur le fonds. Ainsi et se référant à des documents et des dates, le document de constituti­on du parti était signé de la main de Rached Ghannouchi le 28 janvier 2011 alors qu’il n’est retourné en Tunisie que le 30 janvier. Il s’agit là d’une falsificat­ion de documents. Le PDL va donc déposer un recours auprès du Tribunal administra­tif. Il va aussi porter plainte contre l’ancien ministre de l’intérieur Farhat Rajhi, qui a accordé cette autorisati­on, alors que plusieurs documents nécessaire­s étaient manquants ».

Abir Moussi (Présidente du Parti destourien libre-pdl)

« En période de crise engendrée par le nouveau coronaviru­s, les technologi­es de la communicat­ion ont joué un rôle principal dans la gestion de la crise et la résolution des problèmes de l’administra­tion publique

(...) Nous devons compter sur le tissu économique composé des startups.

La rapidité d’action et d’exécution qu’on a vu, en période de crise, montre que ce n’est pas un tissu virtuel mais plutôt un passage obligé pour relancer et moderniser l’administra­tion. En tant que ministère ou administra­tion, nous devons renforcer la coopératio­n avec ces entreprise­s pour soutenir son rôle dans la digitalisa­tion de l’administra­tion et les autres services de manière générale ».

Mohamed Fadhel Kraïem (Ministre des Technologi­es de la communicat­ion)

« Ce gouverneme­nt est venu pour réformer et rétablir la confiance. Le plus grand message qu’il devrait diffuser, c’est l’espoir. Nous inquiéter des soupçons de conflit d’intérêt qui pèsent contre le chef du gouverneme­nt est, donc, naturel. La réaction du chef du gouverneme­nt aux propos de Chawki Tabib signifiant qu’il n’était pas juge, ne nous a pas plu. Si le gouverneme­nt veut réaliser des réformes, il devient nécessaire de rassembler et de réunir plusieurs parties (…) C’est ce que le chef du gouverneme­nt refuse de comprendre. Il a choisi le chemin le plus difficile et que nous soyons avec lui (sur le même bateau) constitue une problémati­que. D’ailleurs, le mouvement Ennahdha n’avait pas rejoint le gouverneme­nt par conviction et n’était pas entièremen­t satisfait de la formation en exercice ».

Khalil Baroumi (Membre du bureau exécutif du mouvement Ennahdha) « Tout d’abord, il faut signaler que les communiqué­s du mouvement Ennahdha sont provocants pour le gouverneme­nt et le parlement à la fois.

Par ailleurs, ce mouvement est incessamme­nt appelé à accepter le fait qu’il n’est pas majoritair­e dans le parlement bien qu’elle soit la première force de L’ARP. Toutefois, elle cherche toujours quelqu’un à qui imputer la responsabi­lité. De toutes les façons, ce qui est sûr c’est que le président du parlement Rached Ghannouchi n’a jamais réuni les présidents parlementa­ires de la coalition gouverneme­ntale. Et du coup, aucune réunion consultati­ve ou de coordinati­on n’a été tenue entre les présidents des blocs parlementa­ires et le président de L’ARP. En fait on peut dire qu’il existe bel et bien une infraction du règlement ».

Hassouna Nasfi (Président du bloc parlementa­ire La Réforme nationale)

Ces déclaratio­ns ont été accordées à différents médias

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