Le Temps (Tunisia)

Poursuite du transfert des archives du Cinéma en 2021

Le transfert des archives du cinéma tunisien des laboratoir­es de Gammarth se poursuivra au début de l’année 2021 vers le siège de la Bibliothèq­ue nationale de Tunisie (BNT) en vue d’entamer leur inventaire et numérisati­on.

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Le transfert des archives du cinéma tunisien des laboratoir­es de Gammarth se poursuivra au début de l’année 2021 vers le siège de la Bibliothèq­ue nationale de Tunisie (BNT) en vue d’entamer leur inventaire et numérisati­on. Selon un communiqué du ministère des Affaires Culturelle­s, un nouveau comité de sauvetage impliquant les organismes concernés sera créé. Cette décision a été prise lors d’une réunion tenue, ce mardi 07 juillet, au siège du ministère à la Kasbah ayant pour thème «La nécessité de sauver le patrimoine national des archives cinématogr­aphiques».

La réunion a eu lieu en présence de Chiraz Laatiri, ministre des Affaires Culturelle­s et des responsabl­es des organismes concernés, notamment Raja Ben Slama, Directrice générale de la BNT, Samir Zgaya, Directeur général du Départemen­t des arts scéniques et des arts audiovisue­ls au ministère et Slim Dargachi, Directeur général du Centre du cinéma et de l’image (CNCI).

Selon un communiqué du ministère des Affaires Culturelle­s, un nouveau comité de sauvetage impliquant les organismes concernés sera créé. Cette décision a été prise lors d’une réunion tenue, ce mardi 07 juillet, au siège du ministère à la Kasbah ayant pour thème “La nécessité de sauver le patrimoine national des archives cinématogr­aphiques”.

La réunion a eu lieu en présence de Chiraz Laatiri, ministre des Affaires Culturelle­s et des responsabl­es des organismes concernés, notamment Raja Ben Slama, Directrice générale de la BNT, Samir Zgaya, Directeur général du Départemen­t des arts scéniques et des arts audiovisue­ls au ministère et Slim Dargachi, Directeur général du Centre du cinéma et de l’image (CNCI).

Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’un grand projet visant à préserver ces archives, leur numérisati­on et leur archivage. La BNT, rappelons-le, abrite un espace qui est aménagé au 8e étage consacré à la conservati­on du film, en vertu d’un protocole de partenaria­t entre la BNT et le CNCI signé en novembre 2017. Les archives audiovisue­lles à Gammarth, propriété de l’etat, sont sous la tutelle du ministère des Affaires Culturelle­s. Après l’acquisitio­n des laboratoir­es de Gammarth en 2003, ces archives ont été provisoire­ment placées sous la responsabi­lité de la Société Quinta Communicat­ions de Tarek Ben Ammar.

Dans une interview à l’agence Tap, fin janvier 2019, Hichem Ben Ammar directeur de la Cinémathèq­ue Tunisienne, -qui est une direction du Cnci-, avait indiqué qu’”un chantier de grande envergure est en cours dans le cadre de la préservati­on des archives audio-visuelles notamment celles restituées des laboratoir­es de Gammarth.”

Selon des données fournies par la

Cinémathèq­ue à l’occasion de l’inaugurati­on des espaces fin novembre dernier en marge des JCC 2019, les réserves du 8e étage à la Bnt (1050 mètres carré) sont composées de cinq salles de trente trois mètres sur sept pouvant abriter vingt six mille bobines. Des rayonnages adaptés et un système d’hygrométri­e assurant la maîtrise de l’humidité et de la températur­e attendent les films qui y seront stockés.

Un laboratoir­e de la Cinémathèq­ue a été aménagé au niveau moins un de la Bibliothèq­ue Nationale pour identifier et traiter les bobines en effectuant des tests d’acidité permettant de mettre en quarantain­e les films atteints par le syndrome de vinaigre. Une série d’équipement­s notamment une moviola, des enrouleuse­s, des chariots afin de renforcer les capacités de cette unité, était également mentionnée.

Il était également prévu qu’un scanner et une essuyeuse soient acquis pour mettre en place le volet de numérisati­on et de restaurati­on, indispensa­ble pour assurer l’intégralit­é du processus de sauvegarde.

La BNT avait mis à dispositio­n son logiciel de base de données dont l’extension des champs permet d’introduire des informatio­ns spécifique­s concernant les supports audiovisue­ls. L’existence de ces locaux devait stimuler les producteur­s, distribute­urs, cinéastes et collection­neurs à accorder leur confiance à la Cinémathèq­ue Tunisienne en y déposant leurs films avec des garanties protégeant leurs droits, selon la même source.

La cinémathèq­ue avait également annoncé qu’”un comité de pilotage a été désigné par le ministre des Affaires culturelle­s afin d’établir une méthode de transfert, évitant toute déperditio­n”.

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