Et pourtant elle tourne…

Kafka s’insurge, persiste et signe : il y aurait, comme des tentatives, de vouloir le détrôner. En réussissant à faire mieux que lui dans son domaine de prédilection. A lui damer le pion. Ça n’est pas que ça l’est rendu, particulièrement heureux, de devoir un jour, s’asseoir, aux premières loges, pour assister à son propre naufrage, sans pouvoir pour autant agir, pour désenrayer la mécanique, afin que la vie reprenne, un cours normal, et qu’il puisse avancer sur son chemin, sans trébucher, mais enfin, il avait quand même fini par trouver un parfait équilibre, dans le déséquilibre.

De quoi instaurer des repères, nouveaux, qui lui permettront, quand bien même ça le gênerait considérablement aux entournures, de pouvoir bouger. Quitte à faire perdurer l’illusion, qu’il est encore capable d’agir sur les évènements, rien que par le fait de proclamer haut et fort, que puisqu’il est témoin de son propre malheur, il en est aussi l’artisan. D’une certaine manière, si ça ne lui sauve pas la mise, ça lui permet au moins, de se retirer avec panache.

Kafka n’y est pour rien. Pourquoi devrait-il payer ? Et s’il n’est pas coupable, pourquoi devrait-il abdiquer ? Parce que son destin est scellé. Ou pas ?

Le piège se referme sur le pays. Ou pas ? Pas tant que ça, pas sûr, pas du tout et il vous en cuira de tout faire, pour prouver le contraire, en poussant de toutes vos forces, maléfiques, vers une voie de sortie qui est surtout une voie de garage.

Le drapeau flottera encore, fier et souverain, quand vous en serez encore à faire le décompte de vos échecs respectifs. Le pays l’emportera…