Le Temps (Tunisia)

Fiché «S 17»…

- Par Samia HARRAR

Il y a une logique en toutes choses. Quand bien même elle serait aux antipodes. Parce que, en vérité, la «mosaïque » dépareillé­e de L’ARP, il faut le rappeler, donne le ton. Même si cela « grince » aux oreilles. A vous écorcher les tympans. Mais, n’est-ce pas, s’il a fallu intégrer l’idée, que dans sa « corbeille », la révolution, révolte ou ce que vous voulez, ait pu ramener, dans son extrême mansuétude, des cadeaux aussi délicats, qu’une coalition « Al Karama », qui fait aujourd’hui la pluie et le beau temps, sous la Coupole, il faudra, aussi, accepter de facto, que des « S 17 », en bombant le torse face aux Sécuritair­es, puissent accéder, en toute liberté, à l’hémicycle. Et exiger, de surcroît, d’y être traités comme des invités de marque. Excusez du peu mais ils ont le privilège, de rappeler à certains «élus » à auréole, leur jeunesse.

Il y a quelque chose de pourri, et pas qu’au royaume du Danemark. Qu’est-ce qu’il faut faire ?

Il y a des « taloches » qui se perdent. Oui, effectivem­ent, la violence ne mène à rien, et ne résout rien. Un massacre à la « tronçonneu­se » s’impose. En tirant dans le tas. C’est le minimum syndical en ce cas de figure. En bref, il faut faire quelque chose. Et très vite. Vous n’êtes pas de cet avis ? Parce que, ce qui s’est passé vendredi, avec l’intrusion, quasi par effraction, de l’un des fondateurs du parti « éponyme » de Makhlouf, fiché « S 17 », noblesse oblige, en tant qu’illustriss­ime invité, du même « illustriss­ime » Makhlouf, à L’ARP, qui en a vu d’autres mais quand même, jamais au point, de tolérer l’intolérabl­e, dépasse l’entendemen­t. Gravissime…

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