Ouverture d’une information judiciaire à Nabeul
Le Temps – Agences
Après le décès d’une juge du Covid-19, le procureur général près de la Cour d’appel de Nabeul, a ordonné, vendredi, l’ouverture d’une information judiciaire pour non-assistance légale contre une clinique privée.
La clinique en question est suspectée d’avoir exigé un chèque de garantie de 30 mille dinars pour accueillir la juge Sonia Laaridhi, atteinte du coronavirus et qui est, par la suite, décédée.
La juge en question n’avait pu être admise dans les hôpitaux publics, faute de place disponible dans les services de réanimations de sa région, en l’occurrence Nabeul.
Elle avait été admise dans ladite clinique et hébergée pendant quelques jours avant qu’elle ne soit contrainte de la quitter en raison de son incapacité à continuer à supporter les frais d’hébergement.
Le juge administratif, Fayçal Bouguerra a déclaré qu’en seulement deux semaines, la justice tunisienne a perdu 3 juges à cause du coronavirus.
A l’heure où la pandémie fait des ravages, certaines cliniques continuent encore de monnayer leurs lits de réanimation et d’exiger d’une malade en difficulté respiratoire aiguë un chèque de garantie.
D’un autre côté, Lamia Laaridhi, soeur de la défunte juge, a réfuté, hier, sur les ondes d’express fm, les informations selon lesquelles la clinique aurait refusé d’admettre sa soeur à cause de la caution de 30 mille dinars, précisant que sa soeur s’était rendue à la clinique pour recevoir les premiers soins sachant qu’elle souffre d’une maladie chronique.