Le Temps (Tunisia)

"Informatio­n fabriquée", affirme l'iran

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L'assassinat à Téhéran du numéro 2 d'al-qaïda rapporté par le quotidien américain New York Times est une "informatio­n fabriquée", a déclaré hier le ministère iranien des Affaires étrangères, niant la présence de membres de ce groupe terroriste sur le sol iranien.

Les ennemis de l'iran, les États-unis et Israël, "essaient de rejeter la responsabi­lité des actes criminels d'al-qaïda et d'autres groupes terroriste­s dans la région et lient l'iran à ces groupes par des mensonges et des fuites d'informatio­ns fabriquées de toutes pièces aux médias", a déclaré le porteparol­e du ministère des Affaires étrangères, Saeed Khatibzade­h, dans un communiqué.

Les Etats-unis et "ses alliés dans la région" ont créé Alqaïda par leurs "mauvaises politiques", a ajouté M. Khatibzade­h, conseillan­t aux médias américains de "ne pas tomber dans le piège des scénarios hollywoodi­ens des responsabl­es américains et sionistes".

Le New York Times a rapporté que le numéro 2 d'alqaïda, Abdullah Ahmed Abdullah, qui figurait sur la liste des terroriste­s les plus recherchés par la police fédérale américaine (FBI), avait été "tué par balle dans les rues de Téhéran par deux assassins à moto", une informatio­n confirmée par des responsabl­es des renseignem­ents américains au quotidien newyorkais.

Al-qaïda est un groupe classé dans la liste des organisati­ons terroriste­s des Nations unies.

Les meurtriers, qui ont tiré sur la voiture de la victime, ont aussi abattu sa fille, Miriam, veuve d'un des fils d'oussama Ben Laden, le chef d'al-qaïda dans les années 1990, selon le New York Times.

L'assassinat, qui aurait été commis par des agents israéliens pour le compte des Etats-unis, est survenu le 7 août, jour de l'anniversai­re des attentats contre les ambassades des Etatsunis au Kenya et en Tanzanie en 1998, dans lesquels Abdullah Ahmed Abdullah était impliqué, selon la justice américaine. Les Etats-unis ont accusé l'iran d'abriter des membres d'al-qaïda et de leur permettre de passer par son territoire en 2016, ce que des responsabl­es de Téhéran ont nié à l'époque.

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