Le langage du Temps A l’épreuve de l’humain…
UPar
Par Samia HARRAR
ne mise à nu. De nos failles, de nos injustices, de nos lâcheté au quotidien, et de notre incapacité à prendre la mesure, de ce qui s’apparente fort à un examen de conscience, collectif, que le monde entier, l’humanité entière, est en train de subir, à l’épreuve d’un “feu”, qui ne ressemble pas à tout ce qu’elle aura connue jusqu’ici. Puisque ce feu, qui n’est pas restreint à un seul périmètre, et ne peut donc, être endigué séparément, lorsqu’il brûle, a ceci de propre, qu’il peut se démultiplier, s’étendre en un brasier immense, n’épargnant personne sur son passage. Sans restrictions de langues et de couleurs…
Raison de plus pour saisir cela comme une dernière chance. Raison de plus pour renouer avec toutes ces valeurs, presque oubliées, de solidarité et de partage, lesquelles seules, sont susceptibles, parce qu’elles cimentent notre socle commun, qui est, d’avoir, comme trait-d’union, comme vecteur le plus puissant, pouvant nous rassembler: notre humaine condition, de rappeler, si besoin est, qu’il faudra trouver ensemble, l’antidote à la “douleur”. Pas seulement à l’échelle d’un pays, pas seulement à l’échelle d’un continent, mais aussi à l’échelle du monde entier, dans sa grande diversité, pour éradiquer le mal, à la racine, en venant enfin à bout, de la pandémie.
Le “Covid 19” est peut-être, ou sûrement, aujourd’hui, notre plus grand défi. Celui qu’il faudra relever. Mais, on ne le rappellera jamais assez, parce que cette épreuve nous implique tous, et qu’elle nous met, face à un ennemi, dont nous n’ avons pas encore apprivoisé tous les paramètres, pour pouvoir l’atteindre au défaut de la cuirasse, et le maîtriser, définitivement, il importe de se rappeler à chaque pas, et autant de fois qu’il est possible, que nous sommes tous vulnérables face à la maladie. Et que parce que nous sommes tous vulnérables, nous devons tous, être solidaires, les uns envers les autres, chacun dans sa propre sphère d’action, pour ne pas avoir à démériter de notre humaine condition.
Nous avons eu, sous nos cieux, au moins, deux exemples aux antipodes, de ce que peut être, notre attitude, face à la pandémie. Et ces exemples ne se valent pas, loin s’en faut…