Les travailleurs de chantiers reviennent à la charge
Laissés pour compte et oubliés par les pouvoirs publics qui y voient des « employés de second degré », les malnommés travailleurs de chantiers –qui, plutôt servent la communauté, dans de nombreux secteurs, pour des salaires de misères- sont revenus à la charge, pour se rappeler au bon souvenir du chef du gouvernement.
Le groupement des coordinations régionales des travailleurs de chantiers a organisé, mardi, un mouvement de protestation devant le siège de la présidence du gouvernement à la Kasbah pour revendiquer la régularisation de la situation des ouvriers âgés de plus de 45 ans et non concernés par l’accord de recrutement conclu entre le gouvernement et l’union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) le 20 octobre dernier.
Le représentant des coordinations, Jamel Zamouri, a souligné la nécessité de modifier l'accord que le gouvernement a conclu avec L'UGTT portant sur l'affectation de 31 mille travailleurs. Il a, dans ce contexte, souligné que "le chèque de départ" de 20 mille dinars encaissable fin mars 2021 ne répond pas aux attentes des travailleurs des chantiers ayant dépassé les 45 ans qui ont, selon lui, consenti de grands sacrifices pendant plusieurs années de travail sans interruption, estimant que l’accord consacre "l'esclavage" et "l’exploitation".
Le représentant a appelé à ajouter un paragraphe à la loi n° 83-112 du 12 Décembre 1983 portant statut général des personnels de l'etat, des collectivités publiques et des établissements publics à caractère administratif. "Le paragraphe stipulerait la soustraction de l’âge du travailleur de plus de 45 ans, la période égale à celle passée dans le travail sur terrain ", a-t-il expliqué.
Y aur a-t-il quelqu’un pour les entendre et pour répondre à leurs revendications… J’en doute, parce que les caisses de l’etat sont épuisées par d’autres problèmes.