Sous le signe de l’art contemporain et moderne
EXPOSITION / UNE « TRILOGIE CRÉATIVE » À LA MAISON DE LA CULTURE DE MORNAG
La maison de la culture Hassen Hosni Abdelwahab à Mornag accueille depuis le 7 et jusqu’au 24 avril l’exposition des trois artistes plasticiennes : Hayet Bahri Chebbi, Amel Ben Salah Zaiem et Awatef Bejaoui Arfaoui autour du thème d’une « Trilogie créative. » Une rencontre sous le signe de l’art contemporain et moderne.
Chez Hayet Bahri Chebbi, c’est une peinture abstraite à l’acrylique sur toile où les éclats de lumière et les mouvements apparaissent et s’imposent comme une giclée. Ils s’invitent, en effet, allègrement, dans une composition de couleurs et de formes.
Le Temps-lotfi Ben KHELIFA
La maison de la culture Hassen Hosni Abdelwahab à Mornag accueille depuis le 7 et jusqu’au 24 avril l’exposition des trois artistes plasticiennes : Hayet Bahri Chebbi, Amel Ben Salah Zaiem et Awatef Bejaoui Arfaoui autour du thème d’une « Trilogie créative. » Une rencontre sous le signe de l’art contemporain et moderne.
Chez Hayet Bahri Chebbi, c’est une peinture abstraite à l’acrylique sur toile où les éclats de lumière et les mouvements apparaissent et s’imposent comme une giclée. Ils s’invitent, en effet, allègrement, dans une composition de couleurs et de formes. Cette artiste peintre autodidacte, qui a suivi une formation dans les arts plastiques, voudrait représenter les expressions d’extase, de tendresse, d’émotion et de romance. « Je me laisse parfois emporter par la palette, sans en avoir réellement l’intention et j’aboutis à des résultats imprévus, voire étonnants », nous a-t-elle déclaré en évoquant son travail. De son côté, Awatef Bejaoui Arfaoui peint également à l’acrylique sur toile en axant ses travaux sur les symboles. Et dans un style semi-figuratif, elle s’attache au folklore, non pas dans son sens péjoratif, mais dans celui évoquant quelques exemples des productions collectives émanant d’un peuple, voire les mythes et les légendes. Il s’agit ici du « Stambali » et de « Raies Labhar », en allusion à Sidi Bou Saïd, le saint protecteur du village mythique du même nom, tout en étant le guide des marins pêcheurs. La plasticienne choisit de raconter ces aspects par une multitude de scènes qu’elle représente sur le tableau avec la prédominance de couleurs, comme le bleu et le gris. Les symboles-personnages historiques de la Tunisie ne sont pas en reste. Si bien que Awatef Bejaoui Arfaoui en choisit trois parmi eux pour leur rendre hommage sous l’intitulé des « Trois fondateurs », à savoir : Elyssa, La Kahena et Hannibal, en empruntant une variation sur le thème de l’histoire. Enfin, Amel Ben Salah Zaiem, à la peinture à l’huile, à l’acrylique sur toile et en technique mixte, insiste, par tableaux interposés, sur la situation peu enviable que traverse la Tunisie depuis ce qui a été communément appelé « Révolution. » Elle y crie sa colère. Et ce sont des combines, des débordements, à non plus finir, qui ont conduit à un typhon et à une chute libre du pays qu’elle représente à travers ses différentes oeuvres. Celles-là-mêmes qui ne laissent pas indifférent et invitent à la réflexion et à la méditation.
Une intéressante exposition qu’il faut visiter, si vous êtes de passage à Mornag et dans ses environs.