Ils vont à l'école à pied ou à dos d'âne ....
Les stoïques de l'apprentissage sont là et ils n'ont qu'un but: terminer leurs cursus scolaire et universitaire pour retrouver des cieux meilleurs, là où l'on est respecté pour ce qu'on est et là où le citoyen à le droit à une vie digne. Au pays des serments oubliés, des mômes donnent des leçons de vie à qui veut bien les connaître de près.
L'école est sacrée pour ces enfants qui font des kilomètres à pied avant d'arriver devant des bâtisses la plupart du temps délabrées. Voilà qui dit que malgré les dix ans d'islamisation de la société les faux dévots (qui sont toujours au pouvoir) n'ont pas réussi au final à faire table rase de cet acquis de la République tunisienne depuis l'indépendance à savoir l'école publique et sa place dans les esprits.
L'école gratuite et obligatoire a tout autant gardé sa symbolique républicaine malgré les grèves et les coups bas visant sa pérennité et qui ont poussé bon nombre de parents à inscrire leurs enfants dans des établissements privés. Ces derniers ont vu leur nombre se multiplier par cinq ces dix dernières années. On compte actuellement aux environs de 600 établissements scolaires privés dont le for est surtout un apprentissage avantageux et irréfutable des langues étrangères.
Est-ce vraiment le modèle d'école qui donne le goût d'inventer et d'expérimenter ? Un élève sage comme image est-il vraiment meilleur qu'un autre qui multiplie les bêtises et fait le malin ou le clown en classe ? Eh bien non. La réponse est catégorique car ces écoles dans leur course vers la performance affirment de plus en plus leur incapacité à prendre en considération les différences entre les élèves et le rythme d'apprentissage de chacun.
Une école privée n'est pas forcément meilleure
Dans cet établissement scolaire privé, de longues heures d'école se prolongent quotidiennement (exceptés les weekends) de 8h00 du matin à 16h30, sans compter le temps consacré au soutien scolaire aux devoirs du soir et aux longues heures d'attente sur un banc de salle de permanence à guetter l'arrivée d'un parent qui viendra chercher un enfant qui s'ennuie. Dans cette école privée de la capitale qui ressemble à bien d'autres, on produit des enfants dociles sagement attablés sur des bancs d'école. Ici même où la société de consommation se rendrait compte de son propre culte, celui de la course à la perfection, où les élèves sont tout le temps amenés à longueur de journée à être meilleurs que les autres, prêts à obéir aux directives de l'établissement scolaire, à consommer un programme dense et à être conforme au modèle d'écolier qu'on veut faire d'eux. Trop d'apprentissage tue-t-il l’apprentissage ? Est-ce vraiment le modèle d'école qui donne le goût d'inventer et d'expérimenter ? Un élève sage comme image est-il vraiment meilleur qu'un autre qui multiplie les bêtises et fait le malin ou le clown en classe ? Eh bien non. La réponse est catégorique car ces écoles dans leur course vers la performance affirment de plus en plus leur incapacité à prendre en considération les différences entre les élèves et le rythme d'apprentissage de chacun. Il est question de laisser libre cours à l'imagination d'un enfant pour lui donner la possibilité de créer et d’apprendre sans en être contraint à le faire. Bon nombre de parents ont compris cet enjeu majeur et ont fini par renouer avec l'école publique pour des raisons de moyens financiers peut être bien aussi mais le résultat est là , on quitte l'école privée pour retrouver
l'école publique gratuite et obligatoire. Les propos du ministre de tutelle Fethi Sallaouti confirment ces propos puisqu'il vient de déclarer que 50000 élèves supplémentaires ont été inscrits dans le public cette année. On aurait ainsi dépassé le pic atteint en 1994 au niveau des inscriptions .... Reste maintenant à éveiller de leurs longues léthargie et de bousculer ceux qui n'auront jamais sur la conscience le mal de voir des enfants reprendre le chemin de l'école dans des conditions plus que lamentables. Ces enfants-là sont notre
Les stoïques de l'apprentissage sont là et ils n'ont qu'un but: terminer leurs cursus scolaire et universitaire pour retrouver des cieux meilleurs, là où l'on est respecté pour ce qu'on est et là où le citoyen à le droit à une vie digne. Au pays des serments oubliés, des mômes donnent des leçons de vie à qui veut bien les connaître de près.
fierté, mais les responsables de la destruction de notre école publique, qu'on veut républicaine, ne doivent plus jamais passer. On les tient à l'oeil.