‘’La vérité, si je mens’’
On se rappelle ainsi que bien avant, les fourberies clownesques du personnage protagoniste, ses gesticulations et ses singeries, son grotesque et son ridicule, ont fait de lui ‘’Una persona non grata’’ dans un pays qui a vomi la politique et ses saltimbanques. On se souvient bien que ce même personnage a agressé sa collègue de travail, lui assénant plusieurs coups de pieds et proférant des injures à son encontre, le tout relevant d’une qualification pénale et passible d’un joli séjour en prison.
Le film est mené à un train d’enfer avec tous les stéréotypes et les redondances d’un polar , car il faut rappeler que le personnage protagoniste a réussi bien avant, à se dérober des regards et faire bien des tours à une armada d’agents de sécurité qui n’ont pas pu démanteler son plan de fuite pour pouvoir l’arrêter.
Dans ce cinéma de second degré, on rencontre l’ironique, le décalé, le rocambolesque, le tordu comme dans cette scène bidonnée où des policiers en shorts et en casquettes à l’envers appréhendent le personnage protagoniste lequel a été relâché le jour même. Hé ben, c'est un chanceux !
Rien de tel que l'un de ses nombreux tours pour retourner la situation ! Monsieur ’’ personnage protagoniste’’ est reçu en héros par les siens. On n’en peut plus de l’émoi de ses partisans. Une émotion
vive a gagné un parterre d’avocats qui se sont pressés pour lui venir en aide. On a appris que des mouchoirs à portée de mains ont été fortement recommandés pour les besoins de la cause.
Retour en arrière
Flashback. On adore ce procédé d’écriture qui au cours de la continuité narrative du scénario nous concocte des scènes et des faits qu’on a peut être bien oubliés. On se rappelle ainsi que bien avant, les fourberies clownesques du personnage protagoniste, ses gesticulations et ses singeries, son grotesque et son ridicule, ont fait de lui ‘’Una persona non grata’’ dans un pays qui a vomi la politique et ses saltimbanques. On se souvient bien que ce même personnage a agressé sa collègue de travail, lui assénant plusieurs coups de pieds et proférant des injures à son encontre, le tout relevant d’une qualification pénale et passible d’un joli séjour en prison. Mais on attend tout de même que justice soit faite et que l’on voit repousser à coup de balai tous les ‘’affreux, sales et méchants ‘’. Voilà tout pour ce film qui dépeint au final la réalité tunisienne qui s ‘enfonce de plus en plus dans le faux-semblant, la tromperie, la bizarrerie et le complètement aberrant. Et, si par le plus grand des hasards le film ne vous paraît pas trop inspirant, ce n’est pas si grave, c’est comme à la télé, il suffit de pousser le bouton d’une télécommande pour que le film vite troussé soit vite oublié. Au revoir et merci.