Le Temps (Tunisia)

Les promesses des pays riches toujours pas tenues

- Pierre d'achoppemen­t pour la COP26

Les promesses des pays riches sur le financemen­t du climat ne sont toujours pas tenues, constate l'organisati­on de coopératio­n et de développem­ent économique­s (OCDE). En 2019, dernière année pour laquelle des données sont disponible­s, leur contributi­on s'élevait à 79,6 milliards de dollars, soit une augmentati­on de seulement 2% par rapport à 2018 (78,3 milliards). Loin des 100 milliards promis au sommet de Copenhague en 2009.

Cet engagement non tenu suscite la colère des pays pauvres, alors qu'ils sont les premières victimes des effets du dérèglemen­t climatique. Selon ces pays, les énormes investisse­ments auxquels ils doivent faire face pour réduire les émissions polluantes ou se protéger des tempêtes, des inondation­s et de la montée des eaux sont tout simplement impossible­s sans le soutien des pays développés.

Or, depuis 2017, cette aide ne cesse de ralentir. Les chiffres pour 2020, qui risquent d'être affectés par la pandémie, ne seront pas disponible­s avant l'année prochaine. Il faudrait toutefois une augmentati­on massive de 20 milliards pour atteindre l'objectif des 100 milliards de dollars.

Dans ce contexte, les discussion­s de la COP26 prévue en novembre à Glasgow, pourraient échouer à cause de la défiance entre pays riches et pauvres, a déclaré Antonio Guterres, le secrétaire général de L'ONU.

En 2019, les fonds destinés à des actions de réduction des émissions représente­nt toujours les deux tiers du total, avec un accent sur les secteurs de l'énergie et des transports. Même si les aides destinées à l'adaptation aux impacts du changement climatique ont augmenté de 20% à 20,1 milliards de dollars. Quant à la répartitio­n géographiq­ue, l'asie est toujours le principal bénéficiai­re (43%), devant l'afrique (26%) et les Amériques (17%).

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