Il prend le large…
Il a pris tout le monde de court. Pour ne pas changer. Ce ne sera pas un dernier pour la route… Sa tournée des « Grands Ducs » à lui, ce sera, tambour battant, une guerre menée, tous azimut, contre la corruption qui a minée toutes les institutions de l’etat. Mais, il ne sera pas seul à la mener cette guerre, parmi toutes celles qui attendent de plein fouet, qu’il s’attelle à la tâche, afin de mener le pays à bon port. Désormais, il sera épaulé dans la mission qu’il s’est assigné de remettre la Tunisie sur les rails, par la nouvellement nommée, Cheffe du gouvernement : Najla Bouden Romdhane, à qui incombera la tâche « dans les plus brefs délais », de former le nouveau gouvernement.
Une première, dans l’histoire du pays, qu’il faudra saluer avec respect. Et un « hommage à la femme Tunisienne » selon les propres termes du Président de la République, qui a eu le courage d’opter, au final, et après mûre réflexion, pour cette universitaire, géologue de formation, qui avait été, auparavant, chargée de mission, puis Directrice générale au sein du ministère de l’enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Une « inconnue au bataillon », sans aucune expérience politique ou économique lors-même qu’il urge de renverser la vapeur, en prenant en charge, tout de suite, les grands chantiers qui attendent dans le pays, après la formation de son gouvernement ?
Compte-tenu de l’effet de la surprise et c’en est une belle, que d’avoir osé franchir un pas dans ce sens, et d’avoir tranché en faveur d’une femme, fût-elle une « néophyte » de la chose politique quand d’autres « ténors du barreau » étaient donnés pour favoris, il reste à espérer que les ministres, qui feront partie de son gouvernement, seront choisis, sur la base de leurs compétences, afin qu’ils puissent travailler rapidement pour trouver les solutions, idoines, permettant de relever tous les défis.
Le « navire » Tunisie tangue toujours aussi dangereusement. Et il y aura du pain sur la planche, pour la nouvelle Cheffe du gouvernement qui devra travailler de tandem avec le locataire de Carthage, lequel aura à présider le Conseil des ministres, dans la droite ligne des mesures exceptionnelles. Et qui vise, encore une fois, faut-il le rappeler, à axer tous les efforts pour combattre la corruption qui a gangrené le pays. Son premier cheval de bataille. Et pas des moindres…