Les Brigades al-quds menacent d'une guerre à l'encontre d'israël
Dans un communiqué, les Brigades Alquds ont déclaré : "Nous avons reçu la déclaration du Secrétaire général, le commandant Ziad al-nakhala, sur ce que subissent nos prisonniers héroïques dans les prisons de l'ennemi avec un haut degré de responsabilité, et par conséquent, nous annonçons la mobilisation générale de nos combattants. Nous sommes pleinement préparés et nous sommes prêts à agir."
Ziad al-nakhala, le Secrétaire général du mouvement Jihad islamique en Palestine, a menacé, de "partir en guerre" contre Israël, afin de soutenir les prisonniers de son mouvement.
Al-nakhala a déclaré, dans un bref communiqué de presse, que "le mouvement du Jihad n’abandonnera pas ses fils, victimes entre les mains de l'ennemi, dans les prisons sionistes, et par conséquent, nous serons avec eux et les soutiendrons avec tout ce que nous avons, même si cela exige de partir en guerre pour eux".
Il a ajouté qu' "aucun accord ou aucune autre considération ne nous en empêchera (de recourir à l'option militaire)", sans fournir de plus amples clarifications.
Ces déclarations font suite à l’annonce faite par le Club des prisonniers palestiniens, qui a fait savoir que 250 des détenus du mouvement Jihad islamique dans les prisons israéliennes ont entamé une grève de la faim pour protester contre les mesures abusives à leur encontre. Qaddoura Fares, le chef du Club des prisonniers, a déclaré lors d'une conférence de presse que 250 prisonniers du Jihad islamique "ont ajouté leurs noms en tant que grévistes de la faim, et dans 7 jours, 100 d'entre eux entameront une grève de l’eau. Des membres de toutes les factions devraient se joindre à la grève".
Le nombre de prisonniers du mouvement Jihad islamique dans les prisons d’israël est d'environ 400 personnes, selon Amani Sarhaneh, la coordinatrice des médias du Club des prisonniers, dans une ancienne déclaration à l'agence Anadolu.
Selon le Club des prisonniers, les détenus grévistes appellent "l'administration pénitentiaire à cesser les mesures abusives qu'elle leur avait doublement imposées, après le 6 septembre, date de l'opération Tunnel de la liberté".
Des sources du Mouvement du Jihad islamique ont déclaré que l'une des mesures punitives consiste à disperser les prisonniers du mouvement, de sorte qu'il n'y ait pas plus d'un détenu du Jihad dans chaque cellule.