Le TAC à la dérive

Le Tunis Air Club va très mal et c’est très peu dire. A quelques jours du début du championnat, c’est un club sans ressources. Pour être beaucoup plus précis, c’est un club sans entraîneur, sans terrain pour s’entraîner et, depuis quelques jours sans responsables. Les bonnes volontés n’existent plus et c’est la triste réalité. Sofiène Omar, premier responsable du club en a parlé sur les ondes d’une radio privée et ce qu’il a dit est alarmant. En ce qui concerne la FTVB, et dans un geste de solidarité, elle a reporté le début de la saison d’une semaine et au lieu du 16 octobre, elle a proposé le 23 de ce même mois. Il va sans dire que les problèmes sont financiers et la société qui gère le club ne peut plus le financer. Sofiène Omar s’est retrouvé seul à tenter de faire en sorte que le TAC continue d’exister, mais il est clair qu’l ne peut rien faire tout seul. On se contentera de rappeler que c’est un club qui a soixante ans d’âge et qu’il devrait, logiquement prendre part à un championnat d’un pays qui est champion d’afrique en titre…

La participation de l’espérance de Tunis à la prochaine coupe du monde des clubs est indécise. En effet, la FIVB n’a pas encore donné la liste définitive des clubs qui prendront part à cette joute et on attend toujours d’en savoir plus d’autant plus que le président de la FIVB n’a pas été rassurant avec le président de la FTVB Firas El Falah et la présidente de la CAVB Bochrahjaiej. C’était au cours du dernier tirage au sort du championnat du monde des nations en Russie. Les sponsors seraient derrière cette décision puisqu’ils veulent une compétition intense et serré avec des clubs d’un même niveau technique, physique et athlétique. On rappellera que pour les filles, le problème ne se pose même pas puisque la plus haute instance du volleyball dans le monde a déjà tranché en écartant le représentant africain de cette compétition…