Comment Radhi Jaidi veut réinventer l’espérance
Après dix-sept ans d’exil dont onze dans le « Backroom Staff » de Southampton au contact de références comme Mauricio Pochettino ou Ralph Hasenhüttl, une première expérience comme head coach à la tête de Hartford Athletic en USL Championship et un court (et réussi) passage en tant qu’adjoint au Cercle Bruges, le retour au bercail de Radhi Jaidi avait suscité unanimité et enthousiasme mais aussi beaucoup d’attentes chez le public Sang & Or.
Le choix fort du président Hamdi Meddeb pour la succession de Mouine Chaabani est tout sauf un hasard : le natif de Gabès est un manager « à l’anglaise » qui arrive à L’espérance avec de grands défis à relever à savoir : influer sur le style de jeu et le résultat de l’équipe tout en renforçant le développement individuel des joueurs et la cohésion du groupe.. En gros, instaurer au club de Bab Souika une nouvelle culture et accroître les capacités d’une équipe en fin de cycle, devenue très prévisible. relevé cette saison). Passée l’euphorie des premières semaines, la réalité du terrain sera tout autre pour Jaidi et son groupe qui sortent d’une préparation physique et mentale très élaborée en vue du marathon de matchs qui les attend. Le club de Bab Souika, dont la culture des trophées est ancrée dans son ADN, devrait faire preuve de sacrifices et de résilience pour repartir sur un nouveau cycle tout en restant performant. Le staff construit une nouvelle Espérance à tous les niveaux et avance en planifiant mais le groupe rajeuni mis en place aura besoin de temps pour prendre forme et être façonné à la philosophie de Jaidi. Un argument auquel l’ultra exigent public