P Quand sonnera l'heure…
ilepoil, parce que ça sera bientôt, un fait accompli. Incessamment, sous peu. C’est-à-dire maintenant, c’est-à-dire ici, c’est-à-dire qu’il ne sera plus question d’éponger l’ardoise sans avoir payé tout son dû. Rubis sur ongles... Il y aura effet «boule de neige». Pour Chokri Belaïd, pour Mohamed Brahim, pour Lotfi Naghedh, pour nos soldats, pour tous nos sécuritaires, pour tous les martyrs de l’islam politique, tombés pour leur pays, il n’est pas question de pardonner. Et ceux qui sont coupables, passeront à table : qu’ils se le tiennent pour dit, et qu’ils n’espèrent pas une seconde, pouvoir échapper à la justice. Ils passeront à la « casserole » ; qu’ils s’appellent Bhiri ou Ghannouchi. Et ceux qui croient avoir, définitivement escamoté toutes les preuves, de leurs implications, dans les assassinats politiques, ou dans toutes les trahisons commises contre l’intérêt suprême de la patrie, regretteront, à s’en mordre les doigts, de ne pas s’être fait la « belle », en débarrassant le « plancher » et en libérant le pays de leur présence infecte, plutôt que de s’incruster encore plus, dans l’espoir d’achever jusqu’au bout, leur sale mission, en portant l’estocade finale, à une Tunisie envers laquelle ils nourrissent une haine profonde, pour tout ce qu’elle représente et dont ils ne raffolent pas, et c’est un euphémisme, étant donné qu’ils abhorrent, tout ce qui est de nature à être, du côté des Lumières, du côté de la vie. Forcément : ils sont du côté de la plus obscure, et de la plus crasse ignorance. Et du côté de ce qui est négation de la vie. Pas pour eux-mêmes, bien sûr ! Pas pour leur « progéniture », comme de bien entendu, puisqu’ils s’arrangent pour être du côté du « manche » en sacrifiant leurs « ouiailles », sur l’autel de toutes leurs convoitises. Et de leur « dogmes » stériles, appuyés sur une idéologie meurtrière et rance, qui a valu au pays, sa décennie la plus sombre. Aujourd’hui, « leur » réveil est brutal. Ils n’en n’ont, aucune espèce d’idée, s’ils croient y échapper encore une fois. Charfeddine, le ministre de l’intérieur, dont le « costard » n’a pas été taillé sur mesure par les Nahdhaouis, y pourvoira. Jusqu’au bout. L’heure a sonné…