Après l'assignation à résidence de Noureddine B'hiri :
Du côté des opposants d’ennahdha et de l'islamisme politique en général, on a beaucoup reproché à Kaïs Saïed d'avoir épargné au Cheikh Rached Ghannouchi et à ses troupes plusieurs poursuites et procès. Au lendemain du 25 juillet, nombreux sont ceux parmi les Tunisiens, qui s'attendaient à ce que le Président s'en prenne d'abord aux dirigeants nahdhaouis qu'il a souvent désignés (sans tout à fait les nommer) comme les premiers responsables de la crise politique et économique qui sévit en Tunisie. Certes, il y eut l'arrestation et l'inculpation de leur allié d'al Karama, Seïf Eddine Makhlouf. Mais jusqu'à vendredi dernier, aucun haut dirigeant d'ennahdha n'a été inquiété ni par la Police ni par la justice.