2021 vu autrement :
L’année 2021 a été marquée par plusieurs évènements qui resteront gravés à jamais dans les annales de l’histoire de la Tunisie. Les différentes crises qui n’avaient cessé de secouer la scène politique tunisienne ont pris une dimension exponentielle, au vu des affrontements entre partis politiques et des coups de poing échangés au parlement. Hélas, nos hauts responsables ne le saisissent guère. La majorité n ‘ont qu’un seul souci : se positionner sur l’échiquier politique et en récolter les dividendes et les avantages. Pendant ce temps-là, le citoyen lambda, livré à lui-même, trouve du mal à se remettre de cette situation chaotique, situation qui est traduite par une crise sanitaire, sociale, économique de grande envergure. Entre chômage, pauvreté, inflations et spéculations, les Tunisiens agonisent…ils n’arrivent plus à joindre les deux bouts. D’ailleurs, c’est à ce moment-là que les choses ont commencé à changer, « un certain 25 juillet », quand le Président de la République, Kais Saied a activé l’article 80 de la Constitution et annoncé le gel des activités du parlement, tout en limogeant le Chef du gouvernement, Hichem Mechichi. Pour l’instant, avant de tourner la page de 2021, on est en droit de s’interroger sur l’aboutissement de ces nouvelles mesures. A-t-on réussi cette étape ? Qu’en est-il des valeurs de la démocratie et le principe de la séparation des pouvoirs, sachant que le Président de la République concentre, désormais, tous les leviers de l’etat ? Autant d’interrogations auxquelles l’année 2022 répondra, si ce n’est dans quelques années, puisque les mouvements de l’histoire sont cycliques…