Le Temps (Tunisia)

«Passeports illégaux, menaces terroriste­s, mouvements suspects : nous devions agir pour la prééminenc­e de l'etat de droit»

Conférence de presse de Taoufik Charfeddin­e, ministre de l’intérieur :

- Raouf KHALSI

La conférence de presse donnée par le ministre de l’intérieur intervient quatre jours après l’opération de vendredi dernier, jour où Noureddine B’hiri et Fethi Beldi ont été arrêtés et assignés à résidence. Depuis, ce fut un flux et reflux de spéculatio­ns sur fond de médaille médiatique.

Pour couper court, Taoufik Charfeddin­e a expliqué les tenants et les aboutissan­ts du recours aux assignatio­ns à résidence, procédure inhérentes à un texte juridique : le texte 50-1978. Il a insisté sur le fait qu’en aucun cas, les forces sécuritair­es ne dérogeront à leur essence républicai­ne.

Compte rendu Raouf KHALSI

La conférence de presse donnée par le ministre de l’intérieur intervient quatre jours après l’opération de vendredi dernier, jour où Noureddine B’hiri et Fethi Beldi ont été arrêtés et assignés à résidence. Depuis, ce fut un flux et reflux de spéculatio­ns sur fond de médaille médiatique.

Pour couper court, Taoufik Charfeddin­e a expliqué les tenants et les aboutissan­ts du recours aux assignatio­ns à résidence, procédure inhérentes à un texte juridique : le texte 50-1978. Il a insisté sur le fait qu’en aucun cas, les forces sécuritair­es ne dérogeront à leur essence républicai­ne.

Le ministre a pointé du doigt certaines pratiques inhérentes à des octrois illégaux de deux passeports ainsi que des états civils y afférents. Ces malversati­ons sont contraires aux décrets datant de 1956 et ces décrets ont été tout bonnement abrogés. Le ministre a tenu à rappeler qu’il avait tout fait (à l’époque) pour sensibilis­er les parties concernées, mais que rien n’y fit.

« Ce n’est pas ma propre personne que je défends. Mais il s’agit de prééminenc­e de l’etat et de le protéger contre ce qu’ont osé faire certaines personnes.

Quant à la personne assignée à résidence, dit-il encore, (il ne nomme pas Noureddine B’hiri), elle bénéficie d’un traitement décent et humain. Et elle peut recevoir son épouse. Mais elle a refusé d’être transférée à l’hôpital militaire.

Le ministre a tenu à rappeler que tout cela s’est fait dans la légalité et qu’il s’agit là d’une procédure administra­tive, le temps que le dossier soit déféré devant la Justice.

Des indices font également état de plans d’assassinat­s et de mouvements terroriste­s.

« La loi sera appliquée et la prééminenc­e de l’etat de droit ne sera jamais sujette à équation. Le ministère de l’intérieur ne dérogera jamais, non plus, aux principes des droits et des libertés »

Compte rendu

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