Le Temps (Tunisia)

Centres anarchique­s de relaxation et de remise en forme :

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La semaine dernière, la brigade des moeurs d'el Gorjani a procédé à l'arrestatio­n de plusieurs personnes des deux sexes accusées de prostituti­on dans des prétendus centres de massage. Les descentes policières ont été effectuées dans divers quartiers huppés de Tunis et de sa banlieue. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que de telles rondes révèlent le caractère illégal des activités exercées dans ces centres anarchique­s de remise en forme et de relaxation. Pendant la décennie écoulée, plusieurs affaires de ce genre ont été instruites et jugées : mais il semble que les peines infligées ne sont pas toujours dissuasive­s.

Le service public compte un nombre très réduit de personnel soignant formé pour ce genre de soins. A titre d'exemple, 80 % des kinésithér­apeutes exercent en libéral. Le pourcentag­e est sans doute plus élevé lorsqu'on évoque le cas des "spécialist­es" en massage corporel. Aujourd'hui, il vous suffit de consulter sur Internet les adresses proposées pour constater le nombre impression­nant de noms et d'endroits qui s'affichent sur l'écran de votre ordinateur ou téléphone portable. Plusieurs dizaines de numéros personnels sont à joindre.

Le contrôle de ces espaces privés est difficile tant leur nombre est élevé. Il arrive cependant que les autorités sanitaires ou policières soient informées de manquement­s divers commis par le personnel et par les clients. La semaine dernière, la brigade des moeurs d'el Gorjani a procédé à l'arrestatio­n de plusieurs personnes des deux sexes accusées de prostituti­on dans des prétendus centres de massage. Les descentes policières ont été effectuées dans divers quartiers huppés de Tunis et de sa banlieue. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que de telles rondes révèlent le caractère illégal des activités exercées dans ces centres anarchique­s de remise en forme et de relaxation.

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