Le Temps (Tunisia)

Controvers­es autour de « L’année administra­tive » :

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En fait il s’agit du calendrier solaire ou grégorien, car il a été instauré par le pape Grégoire XIII vers la fin du 16ème siècle qui fit entrer des rectificat­ions sur l’ancien calendrier Julien de la Rome antique. Son point de départ a été fixé suivant une estimation de naissance de Jésus christ. Quant au calendrier arabe, il se base selon le système lunaire et il était pratiqué bien avant l’avènement de l’islam. L’ère musulmane s’est basée sur ce même calendrier lunaire et dont l’origine se rattache à un évènement historique qu’est l’exil du Prophète Muhammad de la Mecque vers Yathrib renommée depuis, Médine en 622 selon les historiens

Cette appellatio­n d’année administra­tive n’a rien changé des habitudes des Tunisiens de fêter la nouvelle année qui est liée à la naissance du Christ. Or, selon la religion musulmane, Jésus est considéré comme étant « l’âme de Dieu » et un prophète doté de dons surnaturel­s dont le fait de guérir les lépreux et de ressuscite­r les morts par la grâce de Dieu.

Pourquoi éviter alors de parler d’année civile qui est l’appellatio­n adéquate ? L’année administra­tive quant à elle, diffère selon les secteurs. Il y a l’année fiscale, l’année judiciaire, l’année culturelle, ou l’année scolaire qui sont liés à des évènements intervenus à des dates différente­s.

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