L’obstacle fair-play financier
Nouveau propriétaire du club anglais, le Fonds public d’investissement d’arabie Saoudite a largement les moyens de ses ambitions avec une fortune estimée à 400 milliards d’euros. De quoi croire à des investissements colossaux sur les prochains marchés des transferts, à la condition de se maintenir en Premier League dans les mois à venir.
Mais ce n'est pas la seule. Un obstacle de taille va se dresser devant le club le plus riche du monde: le fair-play financier (FPF). La règle créée par L’UEFA en 2010 vise à empêcher les clubs de dépenser autant que leurs revenus. « Chelsea, Manchester City et le PSG ont commencé à investir sans entrave, mais les règles ont changé, avait regretté la directrice Amanda Staveley au moment du rachat. Nous devons évoluer avec le fair-play financier et sur le long terme. »
La situation sportive préoccupante du club aurait contraint les dirigeants à investir massivement dès cet hiver. Et ils auraient tout de même une certaine liberté pour agir. « Dans le cadre du fair-play financier, ils peuvent faire une perte de 120 millions en trois ans, explique Kieran Maguire, professeur de finance, dans la presse espagnole. Au cours des trois dernières années, ils ont réalisé un bénéfice de 45 millions et ont investi 58 millions dans des infrastructures telles que l’académie, qui est exemptée du FPF. Ils ne pourront pas signer sans limites, mais ils auront de la marge. » Un montant de 220 millions d'euros est évoqué par ce professeur.