Dissolution des « Zouaves Paris », impliqué dans des violences
En France, un groupuscule d’ultradroite, soupçonné d’être impliqué dans des violences, notamment lors d’un meeting du candidat d’extrême droite à la présidentielle Eric Zemmour, a été dissous hier, sur décision du conseil des ministres. Sur Twitter, le ministre français de l’intérieur Gérald Darmanin a accusé ce groupuscule, les Zouaves Paris (ZVP), d’appeler «à la haine et à la violence». Le décret de dissolution reproche à ce groupe informel, apparu en 2017 et rassemblant une vingtaine de membres, d’être «à l’origine de nombreux et récurrents agissements violents», de «propager un discours ouvertement raciste» et de diffuser «régulièrement des images reprenant les symboles de l’idéologie nazie». Les publications de ce rassemblement adepte d’actions éclair, à l’image des hooligans, défendent «le concept de supériorité des Blancs», selon le décret. Toujours d’après le texte, les ZVP «valorisent par leurs publications les comportements violents à l’encontre des homosexuels et transsexuels». Soupçonné d’être impliqué dans les violences ayant visé des militants de l’association SOS Racisme lors d’une réunion électorale d’eric Zemmour en région parisienne, le 5 décembre, le dirigeant présumé du groupe, Marc de Cacqueray-valmenier, a été mis en examen pour violences volontaires.