Le sport national mis à nu
Scandale des équipements sportifs de l'equipe nationale :
A la veille d’une échéance importante, comme l’est la CAN, non seulement l’ambiance dans les sphères nationales est délétère, mais voilà qu’un singulier scandale éclate. Il éclabousse même les hauts politiques et juridictionnels. L’équipementier qui «habille» l’equipe nationale (et d’autres équipes nationales) a envoyé la marchandise qui fut, néanmoins, bloquée par les services de la douane tunisienne. La FTF déclare que ces équipements sont livrés gratuitement, dans le cadre du sponsoring. La douane exige de percevoir « sa » taxe, s’agissant, selon elle, d’une transaction commerciale. Finalement, la marchandise est réexpédiée à l’envoyeur… Sauf que, le conflit entre le ministre des Sports et le président de la FTF est à un point de non retour.
A la veille d’une échéance importante, comme l’est la CAN, non seulement l’ambiance dans les sphères nationales est délétère, mais voilà qu’un singulier scandale éclate. Il éclabousse même les hauts politiques et juridictionnels. L’équipementier français qui « habille » l’equipe nationale (et d’autres équipes nationales) a envoyé la marchandise qui fut, néanmoins, bloquée par les services de la douane tunisienne. La FTF déclare que ces équipements sont livrés gratuitement, dans le cadre du sponsoring. La douane exige de percevoir « sa » taxe, s’agissant, selon elle, d’une transaction commerciale. Finalement, la marchandise est réexpédiée à l’envoyeur… Sauf que, le conflit entre le ministre des Sports et le président de la FTF est à un point de non retour.
Pour un scandale c'en est bien un, de surcroît à caractère national puisqu'en rapport direct avec la participation de l'équipe de Tunisie à la 31ème édition de la Coupe d'afrique des Nations. Alors que les sélections des pays participantes à cette importante joute continentale font l'objet de la sollicitude de leurs pays respectifs, depuis les sphères gouvernementales jusqu'au petit peuple, chez nous, par contre, le Onze national se voit en butte à des tracasseries de toutes sortes à cause de mauvais agissements entrepris, inconsciemment ou à desseins inavoués, par diverses parties, La dernière en date de ces tracasserie qui venue perturber la préparation de la sélection est celle qui a trait aux maillots avec lesquels celle-ci compte négocier la CAN. Les tenues qui ont été expédiées il y a quelques jours par l'équipementier français des équipes nationales sont gratuites. Elles entrent, en effet, dans le cadre d'un contrat de sponsoring portant sur quatre années (de janvier 2019 jusqu'au 31 décembre 2022) et d'une valeur de 500 mille euros par an (ce chiffre a été révélé par le ministère de la Jeunesse et des Sports) sont arrivées à bon port où, et c'est là le bémol, elles ont été retenues par les services des douanes. Ces derniers, estimant que lesdits maillots font partie d'une transaction à caractère commerciale, exigent avant de livrer les équipements à la FTF, que celle-ci paie les taxes imposables à des produits d’importation similaires.
Sur fond de relations
Problème: l'instance fédérale du football a refusé de s'exécuter et de payer lesdites taxes, arguant du fait qu'il s'agit d'un don au profit des sélections qui représentent le pays sur la scène internationale et qui revêtent, de ce fait, un caractère national. La FTF a tenu aussi à préciser, conflictuelles par la même occasion, que, durant les trente dernières années, il ne lui est jamais arrivé de payer la moindre taxe sur les équipements destinés aux sélections de la Tunisie Une affaire sur fond de relations conflictuelles entre le ministère de tutelle et la FTF. Finalement, cette malheureuse affaire, qui n'aurait pas dû se produire, surtout à la veille d'une si importante échéance et à laquelle les relations conflictuelles entre le ministère de tutelle et la FTF ne sont pas étrangères, a finalement trouvé dénouement. La FTF s'est arrangée avec l'équipementier pour lui restituer les équipements en question et, en échange, un industriel tunisien s'est vu chargé de confectionner les tenues que portera la sélection au cours de la CAN, portant la marque de l'équipementier français et ce, conformément au contrat conclu avec ce dernier. Au final, c’est le sport national qui est mis à nu.