Mardi, 21h00
Novak Djokovic ne pourra pas disputer le premier tournoi majeur de l'année, où il espérait conquérir un historique 21e titre du Grand Chelem. Pourtant, mardi dernier, le numéro un mondial partait tout guilleret pour Melbourne après avoir obtenu une exemption médicale. Retour sur 36 heures où l'escalade a été rapide, l'affaire virant même à l'incident diplomatique. Depuis, le Serbe se trouve dans une chambre exiguë du Park Hotel de Melbourne, utilisé par le gouvernement australien pour retenir des personnes en situation irrégulière. Un hôtel qui a mauvaise réputation et dans lequel un incendie a éclaté en décembre dernier, forçant son évacuation. Des personnes retenues se sont même plaintes sur les réseaux sociaux, photos à l'appui, de trouver des asticots et des moisissures dans la nourriture et, en octobre, 21 personnes y ont contracté le Covid-19. Le N.1 mondial devrait être fixé sur son sort lundi, alors qu'en Serbie, le président et son père ont dénoncé une « chasse politique ».
Novak Djokovic annonce dans un post sur son compte Instagram qu'il a obtenu une exemption médicale afin de pouvoir se rendre en Australie et s'aligner à Melbourne. octroyée à Novak Djokovic pour qu'il puisse jouer le premier Majeur de l'année. "Novak Djokovic a demandé une dérogation médicale qui lui a été octroyée après un examen rigoureux de sa demande impliquant deux groupes différents et indépendants d'experts médicaux", indique TA dans un communiqué.
La presse australienne gronde. La une du Courier Mail est particulièrement remarquée. "You must bedjoking", en jouant sur les mots "joke" (blague) et Djokovic pour dire "Vous devez plaisanter" ou, plus concrètement encore "Tu dois te foutre de nous". Et en annonçant une "furie" après le "choc du No-vax" (jeu de mots entre Novak et pas de vaccin).
Alors que beaucoup s'interrogent en Australie sur les raisons de l'exemption accordée au numéro un mondial, Craig Tiley se retranche derrière le secret médical. "Toutes les personnes remplissant les conditions ont été autorisées à entrer. Il n'y a pas eu de faveur spéciale. Il n'y a pas eu de privilège spécial accordé à Novak", assure Tiley à la chaîne de télévision Channel Nine dans une interview matinale (il est alors 8h30 mercredi en Australie). Selon lui, seuls 26 des 3000 joueurs et accompagnateurs ont demandé une exemption et très peu l'ont obtenue. Dans