Ils iront siffler sur la colline…
Le 14 janvier, Ennahdha, et partisans, avec des bouquets d’églantine. Je leur conseille des chrysanthèmes. Ils auront alors tout loisir de pleurer leurs illusions perdues, car, en Tunisie, c’est fini et bien fini pour l’islam politique. Quand bien même il serait rampant, ou avancerait à genoux pour se ménager une nouvelle issue, il serait perdant sur toute la ligne.
Le 14 janvier signera leur totale déconfiture. A quel point ? Ils n’en ont aucune espèce d’idée ! Ils ne pourront même plus se vendre au rabais, et, s’ils ont encore, une once d’intelligence, ils auront tout intérêt à se tenir à « carreau. » Et à ne pas faire de vagues. A moins qu’ils ne se surestiment : trop confiants en leurs capacités de résilience. En réalité, leurs chances de s’en tirer avec les honneurs sont quasi nulles. Et s’ils persistent à croire que leurs « aficionados » sont prêts à suer « sang et eau » pour leur permettre de se remettre en selle, et de remonter la pente, il leur en cuira car ils se gourent . Ô combien ! Et se fourrent le doigt dans l’oeil jusqu’au coude. Ils l’apprendront, et en prendront la pleine mesure, d’ailleurs, et à leurs frais, lorsqu’ils recevront, de plein fouet, et comme un « boomerang », le camouflet dont ils ne risqueront pas de revenir. Et qui signera, cette fois-ci, définitivement, leur totale disgrâce. Et l’échec retentissant de tous leurs plans machiavéliques, ourdis dans l’ombre.
Les Tunisiens ont choisi le soleil. Et la lumière. C’est ce dont ils ont besoin, aujourd’hui plus que jamais, pour contrer le froid glacial de l’hiver, qui a pris, ces jours-ci, ses quartiers d’été. Ils n’ont pas besoin de l’obscurité rance. Et ils le feront entendre le 14 janvier, à leur façon. Et pas qu’aux Nahdhaoui. Mais à tous ceux qui veulent que la Tunisie suive le chemin à rebours, jusqu’à revenir à l’avant 25 juillet 2021. Ils peuvent toujours rêver… La Tunisie avance ; elle ne reculera pas.